le pouvoir des fables explication linéaire
Publié le 10/06/2021
Extrait du document
«
« Le pouvoir des Fables » - Jean de La Fontaine
Explication linéaire
➔ Étudier comment la fable met en scène sa propre efficacité
I/ Vers 34 à 48 : L’échec de l’Orateur
a) Comment la volonté de convaincre de l’Orateur est -elle suggérée ?
Après une rapide contextualisation grâce aux compléments circonstanciels de lieu
(« Dans Athène ») et de temps (« autrefois ») du vers 34, le peuple est présenté et définit
de manière très elliptique par les adjectifs « vain et léger » qui insistent sur sa volité et
annonce donc sa marque d’attention pour le discours à venir .
L’apparition du
personnage de l’ « Orateur » vers 35 est alors mis en valeur par la position de sujet du
nom et la p résence d’une majuscule.
Son action est ensuite valorisée par l’expression
« voyant sa patrie en danger » qui crée un effet d’attente et rejette le verbe « Courut »
au vers suivant grâce à un enjambement vers 36 et l’emploi du passé simple.
L’usage de l’a djectif « tyrannique » vers 36 montre le caractère extrême et la violence
dont l’Orateur fait preuve pour capter l’attention de son auditoire.
Celle -ci est d’ailleurs
rappelée au vers suivant avec le verbe « forcer » vers 37.
De plus, les termes à la rime (« tyrannique » et « république ») forment une antithèse qui
suggère l’échec de l’orateur qui n’emploie pas le bon moyen pour séduire son public.
Cette violence dans la manière de s’adresser au peuple est à nouveau soulignée par
l’adverbe « fortement » ve rs 36.
b) De quelle manière l’indifférence du peuple est -elle mise en valeur ?
La proposition « On ne l’écoutait pas » vers 39) met en valeur l’indifférence de la foule
par sa brièveté.
Son usage du pronom personnel « on » renvoie à une assemblée
indiffé renciée dont l’attitude est contraire à celle de l’Orateur développée dans la
proposition qui lui est juxtaposée : « L’Orateur recourut/ À ces figures violentes ».
La
proposition subordonnée relative (« Qui savent exciter les âmes les plus lentes » vers 41)
associée à l’adjectif « violentes » montre que l’orateur a recours à tous les artifices que
propose la rhétoriq ue pour susciter l’intérêt de l’auditoire, ce que confirme l’allusion à
prosopopée au vers suivant (« Il fit parler toire, ce que confirme l’allusion à la
prosopopée au vers suivant (« il fit parler es morts » vers 42).
La véhémence de l’orateur est égalem ent mise en avant par l’asyndète au vers 42 : « il fit
parler les morts, tonna, dit ce qu’il put » qui se poursuit dans la phrase suivante (« Le
vent emporta tout, personne ne s’émut » vers 43).
L’indifférence de la foule face au.
»
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