« Le portrait de Sido » SIDO, Colette

« Texte 2 : « Le portrait de Sido » SIDO, Colette INTRO : Nous avons à l’étude « Le portrait de Sido » extrait du roman Sido écrit par Colette en 1930. Sidonie Gabrielle Colette, écrivaine, journaliste et actrice française du 20ème siècle, connue pour ses romans et ses œuvres autobiographiques qui traitent des thèmes universels tel que l’amour, la nature et la liberté.

Les années 1920 lui apporte la gloire littéraire notamment avec des œuvres à tonalités autobiographique et en prose lyrique tel que « La maison de Claudine », « La Naissance de jour », « Les Vrilles de la Vigne».

Sido est un roman autobiographique basé sur l’enfance de Colette dans lequel elle dresse le portrait des membres de sa famille à la 1ère personne du singulier.

La figure centrale de son enfance est Sido sa mère qu’elle évoque avec tendresse et admiration, elle relate son enfance dans la Bourgogne du 19ème siècle.

Elle décrit avec sensibilité la nature environnante, à laquelle elle a été éveillée par sa mère ainsi que les animaux qui peuplent son univers d’enfant.

L’extrait étudié s’inscrit dans la 1ère partie de la trilogie familiale intitulé « Sido ».

Les premières pages mettent l’accent sur Sido, figure maternelle souveraine de son foyer et de son jardin qui initie sa fille à la beauté du monde sauvage.

Dans cet extrait, Colette se souvient avec amusement d’avoir trouvé sa mère en pleine contradiction avec elle-même lorsqu’il s’agissait de protéger les cerises de l’appétit des merles.

C’est pourquoi nous nous demanderons comment grâce à une anecdote comique, Colette dresse le portrait de sa mère.

Tout d’abord nous analyserons de la ligne 1 à 5 un hommage à sa mère, puis nous observerons de la ligne 5 à 13 Sido et le cerisier, ensuite nous verrons de la ligne 14 à 25 Sido admire le merle et enfin nous étudierons de la ligne 26 à 44 le retour à la réalité. STRUCTURE : I. II. III. IV. Hommage à sa mère ligne 1 à 5 « mortels » Sido et le cerisier ligne 5 à 13 Sido admire le merle ligne 14 à 25 Retour à la réalité ligne 26 à 44 1) Hommage à sa mère « chante » ; « célèbre » « carté » ; « éteignait » ; « lumière » ; « allumées » « le commun des mortels » « péniblement » Synonymes PRESENT D’ENONCIATION METAPHORE + CL DE LA LUMIERE L’extrait s’ouvre sur l’hommage de Colette à sa mère, la scène est racontée au passé Colette évoque ici la difficulté de sa mère à se mêler aux gens ordinaires « le commun des mortels ».

L’adverbe décrit l’effort que peuvent lui demander les relations avec els autres  Colette veut rendre hommage à sa mère, elle parle d’elle en bien ADVERBE 2) Sido et le cerisier « je l’ai vue » Sido entame le récit avec une anecdote, pas d’espace-temps, action finie.

Le verbe replace Colette en posture de petite fille témoin des activités de sa mère PERSONNIFICATION Colette semble vouloir imiter son voisin PASSE COMPOSE « car l’Ouest, notre voisin, enrhumé et doux, secoué d’éternuements » « déguiser ses cerises en vieux chemineaux et coiffait ses groseilliers de gibus poilus » « Je trouvais » « Ma mère sous l’arbre, passionnément immobile » + METONYMIE PERSONNIFICATION PASSE COMPOSE CCL ADVERBE DE MANIERE L’adjectif semble signifier que ces chapeaux ont un aspect grotesque. A travers cette personnification des plantes se dessinent l’imagination de l’enfant L’adverbe suggère l’intérêt qu’elle prend au spectacle Elle suggère l’athéisme de Sido, son coté rêveuse et spirituel.

Elle rejette toutes les religions et pour elle, la seule force supérieure qu’elle peut reconnaître est la nature  Coté spirituel de la mère, raconte une anecdote « la tête à la rencontre du ciel d’où elle bannissait les religions humaines » 3) Sido admire le merle “–“ « Chut !...

Regarde… » « chut » « chuchotais » « Un merle noir, oxydé de vert et de violet, piquait les cerises, buvait le jus, déchiquetait la chair rosée… » DISCOURS DIRECT INJONCTION + IMPERATIF CL DU SILENCE ENNUMERATION DE 3 VERBES D’ACTIONS A L’IMPARFAIT DE DUREE ASSONANCE EN [é] « Qu’il est beau !...

chuchotait sa mère » EXCLAMATION IMPARFAIT « Et tu vois comme il se sert de sa patte ? Et tu vois les mouvements de sa tête et cette arrogance ? Et ce tour de bec pour vider le noyau ? Et remarque bien qu’il n’attrape que les plus mûres… » « Mais maman, l’épouvantail » ANAPHORE CL DE LA VISION QST RETHORIQUES NEGATION RESTRICTIVE CL DE LA VISION ENNUMERATION DES QULAITES DE L’OISEAU ANAPHORE + 1ère REMARQUE « Chut !...

L’épouvantail ne le NEGATION TOTALE Elle impose le silence à sa fille, et l’invite à partager son admiration Le lecteur découvre l’objet de l’admiration.

Le merle est décrit par ses couleurs et sa gourmandise.

Les 2 couleurs donnent un aspect métallique et irisé à l’oiseau grâce à la métaphore. L’assonance musicale semble restituer les bruits de coups de becs de l’oiseau Sido ne se soucie pas des cerises dévorées malgré les avertissements de sa file et s’absorbe dans la contemplation de l’oiseau. L’exclamation chuchotée qu’elle émet exprime.... »