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Le pond mirabeau (pour TOUT savoir)

Publié le 02/01/2016

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mirabeau
LAMARQUE Martin 1ère S3 DEVOIR MAISON FRANÇAIS, LE PONT MIRABEAU (APOLLINAIRE) 1°/ « et nos amours », au vers 2 fait référence aux liaison amoureuses que l’auteur a pu avoir sur ce pont. Vers 3,4 « Faut-il qu’il m’en … après la peine », peiné par la fin d’une relation amoureuse, le poète retrouve le sentiment de joie à a vue d’une nouvelle conquête. Au vers 7 « Les mains dans les mains restons face à face » est une expérience et posture personnelle d’Apollinaire. « L’amour s’en va comme cette eau courante », il a du subir un chagrin d’amour. Les amours brisés ne reviennent jamais au vers 19 et 20 « Ni temps passé Ni les amours reviennent ». Le refrain est répété, l’auteur est toujours présent malgré le temps qui passe. 2°/ Champ lexical de l’eau : -« coule » (V.1) -« la Seine » (v.1) -« l’onde » (v.10) -« cette eau courante » (v.13) Le thème de l’eau est le départ d’une autre réflexion : l’idée de passage, de continuité. L’eau joue un rôle important dans le poème, elle est le symbole du temps qui passe, de la vie, de l’amour. 3°/ La suppression de toute ponctuation donne au poème un mouvement sans contrainte qui s’accorde parfaitement avec l’image de l’eau qui coule. Cette idée est renforcée par la forme des strophes, elles nous évoquent un sablier qui illustre la fuite inéluctable du t...
mirabeau

« 6°/ Apollinaire joue de procédés pour donner de la musicalité au poème.

Il fait chanter les vers avec des sonorités tout en continuité qui évoquent le cours fluide du temps et de l’eau, le refrain rendent un effet cyclique et donne une certaine rengaine.

La plupart des rimes du poème sont féminines et donnent une certaine douceur, elles évoquent Marie Laurencin.

On note que le refrain est un distique de vers de sept syllabes, vers impairs dont Verlaine avait déjà montré la musicalité.

Le narrateur se souvient de Marie avec regret et ce sentiment de nostalgie est révélé par l’usage du verbe « restons ».

Ce verbe suggère que le poète veuille rester en place avec cet amour.

Cette expression nostalgique montre un désir profond de l’auteur de retrouver de l’intimité et des sentiments d’amour, comme dans le passé. L’ambiguïté du premier distique donne l’impression que le fleuve emporte l’amour, le souvenir. En cela, nous pouvons affirmer que ce poème à la forme d’une chanson nostalgique. 7°/ Plusieurs procédés de construction donnent l’impression d’un éternel retour .

Le premier vers et le dernier vers de la dernière strophe sont identiques, ce procédé nous permet de recommencer le poème à l’infini.

La répétition du refrain à l’intérieur du texte atteste de nombreux retours cycliques.

L’emploi de l’imparfait du verbe « venait » renforcé par l’adjectif « toujours » crée une alternance des moments de malheur et de bonheur.

Le poète réaffirme à la fin de chaque refrain la permanence (« je demeure »).

L’amour semble éternel , comme l’annonce l’adverbe « toujours » à la fin de la première strophe.

C’est un éternel recommencement, à l’image de la vie.

Après l’amour perdu, Apollinaire reprend le cours normal de sa vie. 8°/ La répétition du refrain apparente le poème à une chanson qui martèle le message de la nostalgie .

Le narrateur devient figer dans le passé avec ses souvenirs d’un amour perdu .

Il souligne le refus du poète de continuer sa vie dans le présent.

Ce refrain mime le sentiment d’une profonde solitude , les vers oscillent entre la nostalgie et l’ amertume .

9°/ On peut interpréter la statique du pont à la douleur figée du poète. Le pont est un lieu qui suggère à la fois l’amour (lié au souvenir de Marie Laurencin) mais également l’envie de mourir.

Immobile, le pont caractérise parfaitement le narrateur qui est dans l’incapacité d’avancer, il reste sur l’échec. 10°/ La temporalité est circulaire , le dernier vers et le premier sont les même, ils forment une boucle .

Elle emprisonne le poète sur le pont pendant que les heures files et que le fleuve coule. Strophe 1 : Il évoque le lieu de leur rencontre, de l’amour.

C’est le Pont Mirabeau qui le fait se souvenir. Strophe 2 : Dans cette strophe, le poète « demeure », comme une sorte d’immobilité avec ses souvenirs, il est en permanence .

En opposition, on note que le temps passe (champ lexical du temps : « heure », « jour », « nuit »).

Le temps emporte avec lui l’amour et non la vieillesse. *Le verbe venir au subjonctif, « vienne », a une valeur de souhait, le poète en oubli le sommeil.

Strophe 3 : Le poète fait resurgir avec intensité le passé en utilisant le présent.

Il se replonge dans le passé en se rappelant sa liaison.

Le souvenir est si fort qu’il ramène l’absente, « restons ».

Il a l’espoir d’un amour qui serait fait pour durer avec d’« éternels regards » associé à l’image du pont, symbole de stabilité.

Cependant la réalité si oppose « l’onde si lasse », le poète tombe progressivement dans un sentiment de désenchantement. Strophe 4 : deuxième refrain, il est dans la continuité de la permanence. Strophe 5 : C’est la fuite de l’amour.

« L’amour s’en va » tel l’eau courante et le temps qui passe.

On note une rupture au quatrième vers, une sonorité nouvelle et diérèse sur « violente ».. »

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