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Le phylloxéra

Publié le 16/05/2020

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« Le phylloxéra (1858-1881) Un mal importé.

Depuis les origines, le Vitis vinifera a toujours été la seule variété de vigne cultivée dans l'AncienMonde.

Mais, dès le milieu du XVIIIe siècle, les Européens commencent à importer des plants américains et aveceux, hélas! diverses maladies.

En 1834, l'oïdium est signalé en Gironde, mais il ne s'étend guère qu'à partir de 1847;en dix ans, il réduit la production de 70 %.

On envisage même d'arracher toutes les vignes; mais on s'aperçoit que lesoufre combat efficacement le mal.Hélas! en remplaçant les plants atteints par des plants réfractaires d'origine américaine, on substitue à l'oïdium,entre 1858 et 1862, un autre fléau bien plus redoutable: le phylloxéra.

Contrairement à l'oïdium produit par unchampignon, le phylloxéra, dû à un minuscule puceron, s'attaque non seulement aux feuilles mais aussi aux racines.En moins de vingt-cinq ans, il détruit une bonne moitié du vignoble français, réduisant la production des deux tiers.De 1874 à 1900 environ, la surface viticole passe de 2500000 ha à 1500000 ha, pour se stabiliser à peu près à cechiffre.

Le phylloxéra est responsable, du moins partiellement, de la grande crise économique de 1873 à 1878; deplus, de 1878 à 1885, deux autres maladies de la vigne apparaissent: le mildiou et le rot noir.Le Phylloxéra vastatrix (= dévastateur) est étudié par Planchon en 1868; le chercheur décrit ses phases sexuées etasexuées, mais ne détermine pas encore le moyen de le combattre.

L'année suivante, au congrès de Beaune,Laliman annonce que plusieurs cépages américains, dans ses vignes, résistent au redoutable insecte.

En 1871,Laliman établit la liste des plants réfractaires ou sensibles au phylloxéra; de plus, il suggère de greffer des variétéseuropéennes sur des ceps américains.

En 1874, Millardet précise les signes de cette résistance et cherche commentadapter des cépages importés au sol et au climat français; il étudie également les méthodes de culture et degreffage appropriées.

Il pratique aussi l'hybridation; en 1877, il recommande l'emploi du Vitis riparia comme porte-greffe.

Par la suite, on va recourir à d'autres plants américains qu'on croisera entre eux ou avec le Vitis vinifera.En outre, Millardet lutte contre le mildiou que l'on va traiter au sulfate de cuivre, dont l'efficacité a été découvertepar hasard.D'autres mesures vont encore contribuer à l'éradication de ces maladies; citons la quarantaine des importations,décrétée en 1878, et la convention internationale de Berne sur le phylloxéra, en 1881.. »

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