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LE PETIT VÉHICULE OU HÎNAYÂNA

Publié le 16/06/2020

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« Il est clair qu'en réalité les choses sont beaucoup plus complexes, et parfois déroutantes, et que, malgré leur opposition de nature, il existe entre ces deux ésotérismes des points d'osmose et d'affinité, non étrangères à la bigarrure des familles d'esprit comme au milieu social dont elles proviennent. Quoi qu'il en soit, ce double enseignement, l'un public (exotérique), l'autre réservé à un petit nombre, pourrait, dans le bouddhisme, s'expliquer, entre autres, de la façon suivante. Les temps n'étant pas mûrs pour que Bouddha puisse exprimer tout de go ,l'entièreté de sa découverte de la vérité, il a bien dû réserver la pointe finale de celle-ci, son «secret», son chiffre, à quelques disciples capables de l'entendre. A charge pour ceux-ci de transmettre cet enseignement, ésotérique d'initié à initié jusqu'à ce qu'un beau jour il cesse de rester ésotérique en devenant cette doctrine parfaite et « ronde », telle qu'exprimée, plus tard, dans le Mahâyâna des bodhisattvas et du «Triple Corps de Bouddha», ou plus tard encore dans le chan (en japonais, zen) de la bouddhéité universelle. A cette explication, il convient d'ajouter encore qu'étant donné que la réalisation de la libération totale ne connaît aucune limite de temps — tant que la libération n'est pas réalisée la vie continue sous forme d'une transmigration karmique —, toute vie suivant son propre cours, la réceptivité à l'enseignement du Maître et la mise en pratique de celui-ci dépendent entièrement et exclusivement du niveau spirituel et de ...»

« LE PETIT VÉHICULE OU HÎNAYÂNA Le « Petit Véhicule» est un terme quelque peu condescendant par lequel les adeptes de l'idéal du bodhisattva, s'appelant eux-mêmes de façon quelque peu glorieuse les promoteurs du « Grand Véhicule» (Mahâyâna), désignaient la doctrine des adeptes de l'idéal de sainteté individuelle (arhat).

Ce terme est resté, mais il n'en demeure pas moins que les tenants de ce bouddhisme, chronologiquement plus ancien de quelque cinq siècles, se désignent eux comme theravâdins ou adeptes de la « Doctrine des Anciens» (Theravâda), seule branche du Hînayâna qui a perduré et s'est répandu dans l'Asie du Sud-Est (Sri Lanka, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Laos).

Après la mort de Bouddha, et du fait de l'absence d'une autorité reconnue que Bouddha n'a jamais voulu instituer 1 , il y eu efflorescence de courants divers plus ou moins «orthodoxes» ou sectaires, trois conciles et quelques schismes.

Cela ne nous retiendra pas aux conditions de notre parcours.

Quoi qu'il en soit, à l'heure actuelle, la plupart de ces courants ayant disparu, il ne reste plus que le Theravâda ( ou Hînayâna) et le Mahâyâna, aux nom- 1.

Jusqu'au dernier moment, Bouddha ne cessait d'insister sur le fait, d'une part, que chacun n'a de refuge qu'en soi-même et en personne d'autre, et que, d'autre part, ayant enseigné la Loi (Dharma), celle-ci leur resterait après sa mort, dût-elle s'appauvrir et devenir moins pure au bout de cinq cents ans, comme il le pré­ voyait.. »

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