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Le Père Joseph Peu de grands hommes ont été plus attaqués et plus calomniés que le capucin Leclerc du Tremblay, plus connu sous le nom de Père Joseph, ou de l'Éminence Grise.

Publié le 17/05/2020

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« Le Père Joseph Peu de grands hommes ont été plus attaqués et plus calomniés que le capucin Leclerc du Tremblay, plus connu sous le nom de Père Joseph, ou de l'Éminence Grise.

Il le fut plus encore que son illustre maître Richelieu ; et sa mémoire n'est pas encore réhabilitée par l'histoire, comme l'est celle du grand Cardinal. Parfois inspirateur de cette politique qui sauvait la France, agent toujours énergique et fidèle, accusé de machiavélisme parce qu'il était d'une sagacité admirable, accusé de cruauté parce qu'il mettait le salut de la patrie au-dessus de la sensibilité, harcelé d'épigrammes par tous les ennemis de l'unité française, ennemis du dehors, ennemis du dedans, surtout par les pamphlétaires du calvinisme, de la féodalité, de l'Angleterre ou de la Hollande, il paraît devant la postérité avec ce passeport de Richelieu, s'écriant, en apprenant sa mort : « J'ai perdu mon bras droit.

» La réhabilitation complète de cet homme saint, désintéressé, sans ambition, d'une activité merveilleuse et d'un génie politique, brillant encore à côté de Richelieu, a de quoi tenter un véritable historien.

Je veux rappeler ici uniquement un fait, un de ces petits faits, simples, sans apprêts, qui, comme un éclair, illuminent toute une vie.

L'illustre capucin est à l'agonie, il a perdu à peu près connaissance, le cardinal accourt, il veut le réveiller de son assoupissement, et en même temps donner une dernière joie au confident de ses pensées.

Que va-t-il lui dire ? Dans quel ordre d'idée va-t-il chercher la parole qui émeut, qui réjouit, qui ressuscite ? Va-t-il lui annoncer ce qui paraît vrai, qu'il est nommé cardinal ? Non.

- « Père Joseph ! Père Joseph, lui crie-t-il, nous avons pris Brissach ! » Je ne sais si je me trompe, mais il me semble que jamais les profondeurs de l'âme patriotique de ces deux grands calomniés n'ont resplendi plus brillamment ; et ce capucin qu'on espère ressusciter en lui annonçant une victoire de la France, une victoire de cette noble politique à laquelle il a donné toutes ses forces, ce capucin n'est pas l'être bas, fourbe et envieux que les libellistes huguenots nous veulent montrer.

« Le médecin du cardinal, qui s'aperçut qu'il ne se portait pas bien, lui ordonna un remède qui aurait peut-être eu un bon effet s'il eût été pris à jeun, mais il ne voulait pas se priver ce jour-là de la satisfaction de dire la messe ni prendre un bouillon gras parce que. »

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