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Le patrimoine

Publié le 27/02/2024

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« Le Patrimoine Introduction Un patrimoine est souvent synonyme d’un héritage, de la transmission d’un bien, d’une pratique, d’un art, d’un savoir-faire, qui va du passé vers le présent. La notion de patrimoine connait une évolution à partir du Moyen-Âge, jusqu’à nos jours : au Moyen-Âge, il est associé à la religion et au sacré (symbole du pouvoir) è En 1471, le Pape Sixte IV présente aux romains un certain nombre d’œuvre antique qu’il considère comme un héritage de prestige. è En 1759, il y a une grande innovation, la création de musée (Londres, Vienne, Florence…), en tant qu’espace d’exposition du patrimoine, œuvres d’arts et monuments. è En 1790, le député François Puthod présente une pétition devant l’Assemblée National, visant à faire un inventaire des « monuments précieux de notre histoire », avec pour but de conserver et protéger ce qui est « beau » et ce qui témoigne du passé. è En 1795, ouvre le 1er musée en France, le « musée des monuments de France », qui conserve les objets du patrimoine royal. è En 1830, pendant la monarchie de Juillet, le ministre de l’intérieur François Guizot créé l’inspection général des monuments historique, pour lister les monuments à restaurer, ce qui donnera naissance à la base Mérimée. è En 1972, création de la liste du patrimoine mondiale de l’humanité de l’UNESCO, pour assurer une protection internationale commune. Le label UNESCO peut être un facteur de tension géopolitique, comme à Hébron, un site classé au patrimoine palestinien en péril et comme une ville Islamique.

Israël a alors retiré sa contribution à l’UNESCO et construit un « Musée du patrimoine Juif à Hébron ». Axe 1 : Usage sociaux et politiques du patrimoine. Jalon 1 : Réaménager la mémoire : les usages de Versailles de l’Empire à nos jours. -En 1682, Louis XIV fait de Versailles la résidence de la Cour Royal. -En 1806, Napoléon entame des travaux de restauration du château, pour s’y installer, mais son Empire s’effondre. -En 1837, Louis-Philippe inaugure un musée dédié à l’histoire de France à Versailles, pour célébrer les gloires de la nation, quel que soit le régime, pour réconcilier les Français. Versailles devient un monument attaché à l’ensemble de la nation. -De 1852 à 1870, sous le 2nd Empire, Napoléon III reçoit des chefs d’États dans la luxure et la démesure. -En 1871, Bismarck proclame l’Empire Allemand dans la galerie des glaces à la suite de la défaite Française. -En 1879, Versailles devient le siège de l’Assemblée National et du Sénat sous la 3e république.

Ça devient donc un symbole de la république. -En 2014, Holland reçoit Xi Jinping pour une visite d’État. -En 2017, Macron reçoit Vladimir Poutine pour une visite d’État. • On inverti dans le château de Versailles parce que c’est un lieu symbolique de l’histoire de France et de l’Europe, pour sa grandeur et sa beauté, qui serviront de séduction culturelle. Ces investissements sont rentables pour le bénéfice politique qu’on en retire mais aussi pour la fréquentation touristique (+ de 7 millions de visiteurs par an) ->1925-1932 = 1ère campagne de restauration ->1951-1957 = 2e campagne de restauration avec un appel aux dons. ð Pour compléter l’action de l’État dans la restauration de Versailles, le mécénat se développe. C’est la mobilisation des associations, entreprise ou riche particulier pour entretenir Versailles ou enrichir les collections du château. !!!Versailles devient un patrimoine mondial en 1979 !!! Les grandes marques comme LV, Cartier, Chanel, Breguet, Hermès ou encore Rolex, vont pratiquer du mécénat, c-à-d faire don de leurs compétences, savoir-faire, aux services du bien commun. ->20% du mécénat entre 2012 et 2018 est du mécénat de luxe.

En plus d’une contrepartie financière et matériel, pour ses entreprises, c’est une grande opération marketing. Jalon 2 : Conflit de patrimoines, les frises du Parthénon, depuis le 19e siècle. • 60% des frises du Parthénon sont aux British Museum et sont un exemple de bien culturel en dehors de leur site d’origine. En 1801, l’ambassadeur britannique Elgin obtient le droit de prélever des marbres, des statuts…, qu’il vend aux gouvernements britanniques en 1816 et qui finira par les céder au British Museum. La Grèce négocie le retour de ses pièces depuis 1830 mais le Royaume-Uni refuse car ces pièces ont été obtenu grâce au droit privé. Les arguments de Lord Elgin sont la protection du patrimoine grecs contre la guerre et les bombardements et le fait que les œuvres seront plus appréciées en Angleterre. A partir de 1980, les Grecs demandent l’intervention de l’UNESCO pour récupérer les marbres.

Dans les années 2000, elle obtient des fragments venant d’Italie et d’Allemagne mais rien d’Angleterre ou de France. Les arguments britanniques montrent la difficulté d’établir la propriété d’un patrimoine reconnu d’intérêts universel.

Il n’y a aucune obligation que ses marbres soient conservés sur leur lieu de création. La Grèce dénonce un vol et demande la « libération » des marbres.

De plus, pour eux, ce patrimoine à une identité grecque.

Il y a une vision territoriale du patrimoine car il n’est authentique que dans le lieu où il a été créé. L’UNESCO prend position en avançant l’idée qu’il faut rendre les œuvres d’arts « pillé » car c’est leur identité, leur être et aussi pour mieux se faire connaitre des autres et améliorer les relations internationales. Le patrimoine peut être un moyen de propagande et de diffusion idéologique.

On peut aussi détruire les traces de la culture précédente pour valoriser sa propre culture. Axe 2 : La préservation du patrimoine, entre tensions et concurrences Jalon 1 : Paris, entre protection et nouvel urbanisme. Paris demeure une capitale patrimoniale culturellement et architecturalement très riche, qui cherche à se moderniser, tout en développant sa muséification. è Chatelet : le patrimoine des Halles de Baltard s’est fait écraser par la modernisation du transport parisien et du centre commercial des Halles sous Pompidou pendant les années 1970. è La Samaritaine est un grand magasin entre la rue de Rivoli et la Seine, près du Pont Neuf, construit par Ernest Cognacq.

Il se mari avec Mme Jay, qui lui apprend les techniques de vente du Bon Marché.

En 1900, la boutique agrandi sa surface et prospère grâce à ses méthodes. En 1905, la façade est rénové côté Rue de la monnaie, avec de l’Art Nouveau. L’architecte Jourdain qui fait les rénovations en 1905 est refusé en 1925.

Le Projet revient, en 1925, à Henri Sauvage, qui refait une façade avec de l’Art Deco. En 2001, LVMH devient actionnaire majoritaire à 55%.

L’agence japonaise Sanaa propose un projet de rénovation de façade qui va poser un problème = les associations (SPPEF) dénonce un manque d’unité architectural, mais le conseil d’État valide le projet. Paris dispose d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Tout projet urbanistique présente un cahier des charges où le patrimoine à protéger est indiqué. Certains espaces sont protégés, comme les monuments historiques, les façades de certains immeubles ou alors des parcs (Buttes-Chaumont), car ils sont jugés de servitude d’utilité publique, selon la loi Malraux de 1962. Il y a un équilibre fragile entre la protection du patrimoine et un nouvel urbanisme.

Les projets de Tours dans le 13e et le 15e arrondissement pose un problème car cela va casser la Skyline parisienne, garanti et réglementé par la loi de 1975 (37m de hauteur pour les bâtiments), en plus d’avoir un énorme conflit d’intérêts car UNIBAIL a des relations avec Anne Hidalgo. Ces bâtiments s’inscrivent dans le projet du Grand Paris.

C’est un projet de grande métropole qui associe Paris Intramuros aux communes périphériques.

C’est aussi le nom d’une société industriel et commerciale créé en 2010. Ce Grand Paris s’articule avec les enjeux économiques et sociaux.... »

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