LE PARTI PRIS DES CHOSES Par Francis Ponge
Publié le 15/05/2023
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LE PARTI PRIS DES CHOSES
Par Francis Ponge
Étape 1 :
1/ Ce à quoi je m’attends
A vrai dire, avant de débuter ma lecture, je ne m’attends à rien en
particulier, si ce n’est à ne pas y trouver d’intérêt, retrouver le même style
d’écriture que dans les fleurs du mal, et mettre du temps pour lire ces quelques
poèmes, si peu nombreux.
2/ L’auteure
Né à Montpellier en 1899, Francis Ponge est issu d’une famille protestante.
Il
se dit lui-même de la génération surréaliste mais s’il partage certains
principes – mysticisme, irrationnel et appel à l’inconscient – il restera en
retrait par rapport à cette doctrine.
A la fin de la première guerre mondiale,
il adhère au parti socialiste et entre chez Gallimard.
En 1926, il publie Douze Petits Ecrits que l’on peut définir comme le
fondement de sa poétique.
Alliant un travail poussé de la forme et une satire
sociale, l’auteur joue avec les formes déjà consacrées de la littérature telles
que la satire ou l’apologue.
Il s’agit de transcender la distinction vers/prose
et de refuser l’emploi du mot poème.
En 1937, il entre au Parti Communiste
Français et en 1942, il publie Le Parti Pris des Choses qui marque son entrée
dans le monde littéraire.
Il dira plus tard de ce recueil : « C’est le livre de moi qui m’a fait
connaître un peu.
».
Il publie La Seine en 1950, La Rage de l’Expression en
1952, Le Soleil placé en abîme en 1954, Pour un Malherbe en 1965 ainsi que
divers textes sur la peinture.
Il écrira jusqu’à sa mort, expliquant sa
recherche de « l’épaisseur des mots » et son approche de la littérature.
Il
meurt finalement à Bar-sur-Loup le 6 août 1988.
3/ A propos de l’œuvre
Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose, une œuvre
contemporaine – par conséquent plus compliqué à lire et sans réel intérêt à
savoir que la forme stylistique d’un poème contribue selon moi à sa splendeur -écrit par Francis Ponge et paru en 1942.
Dans ce recueil, il tente de décrire
les objets et les choses du quotidien d'une apparence banale et les investies de
connotations diverses.
Il essaie ainsi d'offrir une autre vision des choses en
leur conférant une fonction et une beauté nouvelles.
Étape 2 :
1/ Argumentation
La première fois que je me suis réellement penchée sur ce livre, c’était
pour essayer d’en comprendre le titre.
Et jusqu’à maintenant, je le comprenais
de la manière suivante : “le parti pris des choses” signifiait que l’auteur ne
faisait pas qu’ériger un tableau qui transposait la réalité en n’omettant aucun
détail, mais il prenait réellement leur parti, comme s’il se mettait à leur
place et imaginait ce que cela ferait si un Homme, doté de conscience et
d’intelligence aussi peu développées soient-elles, prenait leurs places.
Pour
mon plus grand désarroi, après plusieurs recherches, internet me ramena à la
réalité et j’ai finalement compris que dans son recueil, Francis Ponge
n’essayait rien d’autre que de rendre compte des objets de la manière la plus
fidèle et la plus rigoureuse possible.
C'est ainsi que le poète utilise des termes bien trop avancés, voire même
scientifiques (tels que “Scissiparité”, dans le galet) pour rendre compte d’un
simple objet du quotidien.
De mon point de vue, la façon dont il manie les mots
pour faire de chaque banal objet qu’il décrit un concept supérieur, est
remarquable.
Bien que....
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