Le Paris d'Hausmann: la transformation d'une ville

« Le Paris haussmannien : la transformation d’une ville. Question 1 : Le document 1 est une carte relative aux principales réalisations d’Haussmann entre 1853 et 1870 à Paris.

On peut voir que la ville va gagner tout l’espace de l’enceinte fortifiée de 1844.

De nombreux travaux de voiries sont réalisés comme la création d’avenues et de boulevards pour fluidifier la circulation.

Des gares sont construites aux extrémités de la ville d’avant 1860.

A ces travaux s’ajoutent des aménagements à l’usage des parisiens comme l’Opéra, les Grands Magasins, les Abattoirs à La Villette (extrémité nord des territoires annexés en 1860) et les Halles, véritable « Ventre de Paris » selon le roman éponyme de Zola. Question 2 : Les documents 2 et 3 témoignent des impacts négatifs des travaux haussmanniens sur les parisiens du Second Empire. Le document 2 est un article paru dans le journal « Le Gaulois » de 1868.

Jules Ferry y dénonce la flambée des prix de l’immobilier et la spéculation immobilière. Obligés de quitter leur logement, les locataires les plus pauvres ne parviennent pas à se reloger dans des quartiers devenus trop onéreux.

On peut voir ici les prémices du phénomène de « gentrification » que Paris et les grandes mégapoles connaîtront au XXe siècle. La photographie du document 3 prise par Charles Marville en 1858 montre la destruction de vieux immeubles insalubres et la formation d’immenses tas de gravats obstruant la chaussée.

Cette photo évoque une ville détruite pour être reconstruite.

On imagine aisément combien la vie des parisiens devait être pénible (gravats, nuisances sonores, boue, poussières, etc.) En conclusion, les grands travaux du baron Haussmann ont, dans un premier temps, fortement et négativement impacté la vie quotidienne des parisiens : ville perpétuellement en travaux, prix des biens immobiliers en forte inflation. Question 3 : Le document 4 est une œuvre du peintre Gustave Caillebotte peinte en 1877, de grand format.

Ce tableau donne à voir le Paris après les travaux de réfection d’Hausmann : les rues sont larges, droites, pavées, carrossées, propres.

Jules Simon exprime la même idée dans son article du Galois de 1862.

Il évoque notamment le vieux Paris insalubre (« Les Champs-Elysées étaient un cloaque »,. »