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Le pape Martin IVUn pape trop dépendant.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le pape Martin IV Un pape trop dépendant Le 22 août 1280 meurt le pape Nicolas III.

Ce pontife s'est efforcé de limiter en Italie l'influence du parti français dirigé par Charles d'Anjou, auquel la papauté a confié naguère le royaume de Sicile après la défaite des Hohenstaufen.

Charles d'Anjou voudrait imposer au conclave son candidat, le Français Si-· mon de Brie, qui est finalement élu le 22 février 1281, sous le nom de Martin IV.

Ce dernier fait carrière dans l'adminis­ tration de son pays et, devenu cardinal en 1261, y est souvent revenu comme lé­ gat.

A ce titre, il a notamment favorisé le traité qui a placé Charles d'Anjou, frère de Saint Louis, sur le trône de Sicile en 1266.

Il a aussi modifié les statuts de l'université de Paris.

En dépit d'une piété incontestable, Mar­ tin IV est surtout l'instrument des ambi­ tions de Charles d'Anjou.

Grâce au pape, le roi de Sicile obtient la charge de sénateur de Rome, c'est-à-dire la haute main sur la Ville éternelle et les Etats de l'Eglise.

Mais plusieurs régions, en par­ ticulier la Romagne, ne reconnaissent pas son autorité; Rome, elle-même, n'est pas sûre puisque le pape évite d'y résider, lui préférant Viterbe, puis Or­ vieto et, enfin, Pérouse.

Toujours soumis aux intérêts angevins, Martin IV rompt avec Constantinople à laquelle un pacte d'Union l'avait lié après le concile de Lyon de 1274.

En ef­ fet, Charles d'Anjou rêve d'une nouvel­ le croisade contre l'Empire d'Orient et cherche· un prétexte.

La décision ponti­ ficale a la triste conséquence de séparer Vers 1210-1285 de nouveau les Eglises latine et grecque.

Mais elle est surtout sans intérêt pour Charles d'Anjou dont les projets sont anéantis, le 30 mars 1282, par le drame des Vêpres siciliennes, qui entraîne le massacre de tous les Français résidant en Sicile.

Pendant que l'insurrection gagne la péninsule et même les Etats de l'Egli­ se, Pierre, roi d'Aragon, qui a épousé une descendante des Hohenstaufen, dé­ barque dans l'île.

Les excommunica­ tions fulminées par Martin IV, aux mo­ tifs politiques trop évidents, sont sans effet sur la révolte.

Pourtant, le pape est obéi par Charles quand il lui interdit de s'opposer en combat singulier à Pierre d'Aragon pour mettre fin à la querelle.

D'ailleurs, Martin IV déclare Pierre dé­ chu de son royaume d'Aragon et négo­ cie son remplacement par un des fils du roi de France Philippe le Hardi.

C'est ainsi que naît la «croisade d'Aragon» qui échoue lamentablement au cours de l'été 1285 et ruine la réputation d'équité acquise sous Saint Louis par la monar­ chie française.

Martin IV n'en a d'ail­ leurs pas vu la conclusion malheureuse, car il est mort le 28 mars 1285. 2 / 2. »

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