Le monde de l'écritDes apprentissages progressifsApprendre à lireDes méthodesIl existe une grande diversité de méthodes mais aucune méthode n'est valable pour tous lesenfants !
Publié le 23/05/2020
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Le monde de l’écrit
Des apprentissages progressifs
Apprendre à lire
Des méthodes
Il existe une grande diversité de méthodes mais aucune méthode n’est valable pour tous les
enfants ! Les Instructions Officielles affirment qu’il n’existe aucune méthode de lecture
officiellement préconisée.
Les enseignants n’ont qu’une obligation : la réussite de
l’apprentissage !
Priorité donnée au code ou au sens ?
Le débat se situe entre les théoriciens et les enseignants qui fondent les premiers
apprentissages sur l’acquisition du code procédant à une méthode globale, syllabique ou mixte
et ceux qui mettent en avant le recours à des stratégies de compréhension directe des textes.
Le Ministère de l’Education Nationale ne privilégie aucune de ces deux voies et insiste sur
leur complémentarité, sur la nécessité de faire apprendre simultanément et en les faisant
interagir le code et la construction du sens.
Les méthodes syllabiques
Ces méthodes sont celles qui correspondent au modèle de « de bas en haut ».
Elles sont axées
sur le déchiffrement et la reconstruction par syllabes (B+A = BA).
Cette méthode propose un
apprentissage orienté de l’oral vers l’écrit, du simple vers le complexe.
Progression : apprentissage des correspondances graphie-phonie, accès progressif au sens par
l’oralisation et lecture courante puis lecture expressive (l’accès au sens se situe à la fin de
l’apprentissage.
Situations de lecture : usage du manuel scolaire, contrôle continu par oralisation ; la lecture et
l’écriture sont liées.
Ces méthodes débutent par l’apprentissage des voyelles qui sont peu à peu combinées avec les
consonnes.
Elles fournissent ainsi au cerveau la clé qui lui permettra de lire tous les mots de la
langue qu’il les ait ou non déjà rencontrés.
Le recours au découpage syllabique présuppose
que l'élève est capable de considérer les mots en tant qu'objets formés d'unités plus petites que
le sens (unités infra-sens) qui combinées entre elles forment un mot qui a du sens ; la syllabe
elle-même est composée des unités plus petites que sont les graphèmes et les phonèmes ; les
correspondances entre les graphèmes et les phonèmes font partie des connaissances que
l'élève doit acquérir.
Cette technique encore en vigueur en 1966 est rejetée pour diverses raisons : elle identifie lire
à déchiffrer, mais surtout elle ne prépare pas à l’acquisition de l’orthographe car elle exploite
les mots où toutes les lettres se prononcent.
Par ailleurs, cette technique n’oriente pas
l’activité du simple vers le complexe : l’abstraction que suppose l’acquisition du rapport
lettre-son est une opération complexe.
Les enfants de CP retiennent plus simplement le mot
clown que la prononciation de la lettre « k » isolée dans des mots hors contexte.
De plus, le
sens est occulté en début de progression et la lecture n’a pas de fonction de communication..
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