Databac

Le modernismeUne hérésie contemporaine.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le modernismeUne hérésie contemporaine. Ce document contient 430 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Le modernisme Une hérésie contemporaine On appelle «modernisme» le vaste mou­ vement d'idées qui agita une certaine partie du clergé dans la seconde moitié du XIX• siècle.

Dans les facultés alle­ mandes de théologie, des professeurs essaient de concilier les progrès de l'his­ toire et de la philosophie avec la doctri­ ne traditionnelle.

En France, une partie du clergé s'adonne à la recherche intel­ lectuelle.

En 1848, la fondation de l'éco­ le des Carmes amorce un renouveau.

Le séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, con­ fronte les doctrines de l'Eglise aux pro­ grès des sciences de la nature et de l 'homme .

Cependant, les conséquences de ces réflexions restent mineures sous le pontificat de Pie IX qui, entre 1846 et 1878, prône le maintien des doctrines traditionnelles et développe, en réaction, le culte de la Vierge et du Sacré-Cœur de Jésus.

Néanmoins, après 1875, la fondation des facultés catholiques est à l'origine d'un remarquable essor intellectuel dans l'Eglise, favorisé par le nouveau pape Léon XIII (1878-1903) .

Cependant , ce «modernisme» n'affecte qu'une élite du clergé, généralement issue de la bour ­ geoisie libérale.

Emile Poulat, l'historien de la «crise moderniste», affirme que «le modernisme savant, préoccupé de cri­ tique et de réflexion, n'a guère été qu'un mouvement de clercs et de professeurs indifférents aux grands faits extérieurs, économiques ou politiques, étrangers aux inquiétudes et aux recherches qui se faisaient jour à l'intérieur de l'Eglise; le tumulte qu'il a provoqué chez les théolo­ giens est demeuré sans écho dans la masse des fidèles>>.

1875-1910 La figure de proue du modernisme est l'abbé Loisy, exégète et professeur à l'Institut catholique .

Ses travaux déclen­ chent de gros remous chez les théolo­ giens et sont condamnés par Rome .

En 1 8 9 3, il est destitué de sa chaire à 1 'Insti­ tut catholique.

Devenu aumônier d'un pensionnat de jeunes filles à Neuilly, il maintient ses positions, ce qui lui vaut de nouvelles critiques.

En 1903, le Saint­ Office condamne cinq de ses livres .

En 1907, soixante-cinq de ses «proposi­ tions>> sont dénoncées pour exprimer «des erreurs dangereuses sur les scien­ ces sacrées, l'interprétation de la sainte Ecriture et les principaux mystères de la foi>>.

Le 8 septembre 1907, Pie X promulgue l'encyclique Pascendi qui renouvelle les condamnations du Syllabus et de l'en­ cyclique Quanta cura de Pie IX.

Les modernistes sont frappés de mesures disciplinaires et leurs livres mis à l'Index.

Les prêtres doivent désormais en repousser les doctrines.

Certains modernistes , comme l'abbé Houtin , imi­ tent l'abbé Loisy qui rompt avec l'Egli­ se.

La plupart se soumettent, tels Mgr Duchesne, historien, Edouard Le Roy, philosophe, Mgr Mignot, archevêque d'Albi.

Une société secrète, «la Sapiniè­ re>>, mène la lutte contre le modernisme.

Les catholiques intégristes ont repris dé­ sormais le contrôle de l'Eglise. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles