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Le Menteur, Acte I, scène 3

Publié le 07/08/2024

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« COMMENTAIRE LITTÉRAIRE Objet d’étude : Théâtre - Extrait de l’acte I, scène 3 du Menteur de Corneille • Comprendre la situation - la supercherie, les fanfaronnades et mensonges systématiques de Dorante - L’autoportrait élogieux comme stratégie de de séduction • Saisir la dimension comique avec les éléments suivants - Les excès de Dorante, à la fois ridicule mais assez virtuose pour improviser des exploits guerriers et pour créer un sentiment amoureux intense : donc comique de caractère et de mots - La surprise de son valet Cliton et ses commentaires en aparté OU adressés à son maitre : comique de caractère + comique de situation • Cerner quelques caractéristiques du texte - Un dialogue théâtral en alexandrins rimés - Le rythme et le tempo vif, en raison des interruptions du valet et donc les effets d’alexandrins brisés, ou les stichomythies - Le recours à l’hyperbole, aux images épiques grandiloquentes, la métaphore précieuse du combat amoureux - Les changements de ton cocasses (quand Dorante réprimande Cliton par ex) - Les registres divers qui se côtoient : lyrisme / épique / comique - La dimension baroque présente avec le vertige des mensonges improvisées et le jeu avec le réel - La mise en abyme : on a un personnage qui prétend en incarner un autre…sous les yeux d’un public perplexe (les deux femmes) et d’un spectateur choqué (Cliton).

Surtout on voit le pouvoir d’illusion du langage, autrement dit de la fable dramaturgique Exemples de problématiques littéraires pertinentes Comment les récits extravagants de Dorante contribuent au comique de ce dialogue ? Comment le comique se développe-t-il dans ce dialogue fondé sur des mensonges ? Comment Corneille produit-il un effet comique dans cette scène de séduction menée par un charlatan ? Comment Corneille fait-il de cette scène de séduction un moment comique ? Comment l’auteur ridiculise-t-il son propre héros à travers des propose élogieux et extravagants ? ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Éléments de correction Comme Les Caractères de la Bruyère, contemporain de Pierre Corneille, Le Menteur, pièce écrite en 1643, reflète les modes de vie de la société parisienne de l'époque.

Le jeune Dorante, qui vient de terminer ses études de droit à Poitiers, voudrait s'y faire une place.

Son goût pour le mensonge qui donne son titre à la pièce est utilisé comme stratégie pour se mettre en avant et susciter l'admiration de ses interlocuteurs.

Son objectif est de faire la cour aux femmes parisiennes.

Au jardin au jardin des Tuileries, il rencontre une jeune femme nommée Clarice qu’il tente de séduire en s’inventant une stature de personnage héroïque que tente de modérer sans succès son valet nommé Cliton. Comment Corneille fait-il de cette scène de séduction un moment comique ? Nous nous intéresserons dans un premier temps à l’autoportrait hyperbolique du fanfaron Cléante, puis nous étudierons les ressorts comiques de la rhétorique du personnage dans son entreprise de séduction et les ennuis au devant desquels il se précipite… I.

L’autoportrait comique du fanfaron a.

Un personnage comique qui s’invente une carrière militaire héroïque.. => vers 11 à 15 : double négation, hyperbole, champ lexical de la guerre, du.... »

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