Le mariageLa célébration du mariage ennoblit dans l'amour divin l'engagementsolennel que prennent les époux.

« Le mariage La célébration du mariage ennoblit dans l’amour divin l’engagement solennel que prennent les époux. Les exigences du mariage catholique sont connues : l’unité et l’indissolubilité sont ses principes essentiels, ainsi que l’ouverture à la fécondité.

L’évolution contemporaine des m œ urs, dans un monde où l’importance de la spiritualité décroît rend malaisée la réception de cette doctrine.

Ce phénomène paraît manifester la fragilité et l’instabilité que génère la société actuelle, et dont les personnes subissent dans leur vie intime les contrecoups souvent désastreux.

De ce fait, le message de l’Église est souvent mal compris, alors qu’il veut servir à la fois l’honneur de Dieu et la dignité de l’homme. Toutes les religions ont sacralisé de quelque manière l’union conjugale, où le mystère de la vie et de la fécondité suscite généralement le sentiment du divin.

En réaction aux pratiques païennes souvent dégradantes, la Révélation judéo-chrétienne donne au mariage une très forte dimension symbolique, car l’un des principaux fils directeurs qui courent à travers la Bible est bien celui des épousailles entre Dieu et son Peuple. Dès leur création, l’homme et la femme qui unissent leur vie sont ensemble l’image de Dieu ; l’homme quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair.

Moïse est allé chercher le Peuple de Dieu en Égypte, telle une fiancée, et l’a conduit par le désert jusqu’au Sinaï, la montagne de l’Alliance nuptiale avec Yahvé.

Le Cantique des cantiques chante l’amour mutuel de Yahvé et d’Israël.

Enfin, le Nouveau Testament révèle que Jésus est l’Époux de l’Église, le nouveau Peuple de Dieu. Le mariage chrétien est le signe sacramentel de cette union du Christ et de l’Église, d’après l’enseignement de saint Paul : “ Ce mystère est grand ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église ” (Ep 5,32). Les époux qui échangent leurs consentements face à Dieu et devant le prêtre qui le représente – et qui bénit le couple, en qualité de témoin sacramentel, selon des règles anciennes codifiées au XVI esiècle par le Concile de Trente – participent à la plénitude de cette unité. Les époux, dit-on, se donnent le sacrement de mariage : en effet, leur “ oui ” mutuel fait de chacun pour l’autre, dans son amour humain, le. »