Le lien entre « les obsèques de la lionne » et « la cour du lion »

« Les fables que nous allons étudier sont : « les obsèques de la lionne » et « la cour du lion » Introduction : Les obsèques de la Lionne obéit évidemment à ces principes du classicisme, mais tire son originalité de sa longueur et de ses multiples rebondissements.

La Fontaine s’inspire ici de l’humaniste italien du XVIème siècle Abstemius et de sa fable Le Lion irrité contre le Cerf joyeux lors de la mort de la Lionne.

Le récit conte la cérémonie d’obsèques de la femme du Lion, de la reine, et décrit les réactions des courtisans, puis plus particulièrement celle du cerf. Explication : lien entre les deux fables Dans « les obsèques de la lionne » le premier vers annonce la mort tragique de la lionne à travers le passé simple, Le lion occupe une place centrale dans le vers ce qui montre son importance comme dans « la cour du lion » avec l’utilisation d’alexandrins dédier aux personnes nobles, on : a une Majuscule à « L ion ».

La Fontaine a choisit d’utiliser « La femme du Lion » au lieu de Lionne comme il l’a si bien nommé dans « la cour du lion » avec « Sa Majesté Lionne ».

Nous avons une diérèse avec « lionne » ce qui montre que le cœur du Lion est brisé en deux à cause de la douleur, le Vers contient un octosyllabe.

Comme dans les poèmes jean de la fontaine critique la cour avec : « je » (les obsèques de la lionne) qui illustre La Fontaine, le narrateur qui intervient dans la Fable.

« Définis » : présent de vérité générale et verbe didactique, il va nous donner une définition de la Cour qui n’est pas valorisante mais qui est dépréciative.

Il va en profiter pour faire la satire de la Cour.

« Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents » : Antithèse (opposition) qui marque l’hypocrisie des courtisans.

On a aussi un chiasme : prêts à tout / à tout indifférents .

Où encore : « Peuple caméléon, peuple singe du maître » (v.21), le « Caméléon » se camoufle comme les courtisans qui camouflent leurs vrais sentiments du fait de l’hypocrisie, le « Singe »: animal rusé comme les courtisans qui adoptent plusieurs stratégies pour flatter le roi que l’on retrouve dans « la cour du roi ».

On peut voir qu’à travers c’est deux fables l’hypocrisie est mis en avant avec le cerf dans « les obsèques de la lionne » qui choisie d’être honnête et décide de ne verser aucune larme car la lionne n’a pas été très douce avec lui car elle a. »