Le Libertinage

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Libertinage vient du latin « Libertus « qui signifie « esclave affranchi «. C’est l’idée de prendre sa liberté ou des libertés.

Il est d’ordre religieux : il s’agit de prendre ces distances avec a foie chrétienne. On le trouve surtout au XVIIème siècle. Dans la deuxième partie de XVIIème et au XVIIIème siècle apparaît le libertinage des mœurs (relâchement par rapport à la moral et une transgression des lois du mariage).

Les Libertins sont les héritiers des érudits de la Renaissance (XVIème siècle) tels Copernic et Galilée dont les découvertes ont remis en question certains textes de la Bible sur la création et le fonctionnement de notre monde.

Le Libertin est celui qui rejette les idées reçues dans les domaines politique et religieux. Cette liberté s’étend chez certains à la notion de plaisir dans la débauche et la frivolité. On distingue de ce fait le libertinage athée et le libertinage de mœurs.

Le libertinage remet d’une part en question les contraintes religieuses, le sacrement du mariage. Il peut d’autre part reposer sur le matérialisme et rejeter l’immortalité de l’âme. La conscience de la mort pousse à vivre un bonheur immédiat. Ainsi les libertins risquent la prison ou parfois la mort.

Molière a côtoyé des libertins célèbres dont Gassendi (savant et philosophe) et le Prince de Conti.

Les ennemis du libertinage sont des laïcs et des clercs qui appartiennent à la Compagnie du saint-sacrement. Parmi les personnages connus, Bossuet, Anne d’Autriche et le Prince de Conti récemment converti.