Le Langage, philosophie

« Le Langage Le langage a deux sens : ▹ Au sens large ; le langage est un système de signe qui permet la communication ou l’échange. ▹ Au sens strict ; le langage est une institution universelle et spécifique à l’humanité dans le sens où il apparaît comme une fonction d’expression lié à la pensée. En quoi le langage nous distingue-t-il des animaux ? Le langage est-il capable d’exprimer toute la pensée ? I.

Le langage est propre à l’homme A.

L’origine du langage : Pourquoi parlons nous ? Peut-il pas être considéré comme une arme ? Se demander quels sont les besoins qui ont permit les premières manifestations du langage c’est postuler que parler est pour l’Homme une nécessité. Lucrèce (1 siècle avant J.C.) : De la nature des choses Pour lui, le langage tire son origine du besoin.

Il écrit quant aux divers sons du langage c’est la nature qui poussa les Hommes a les emmètre et c’est le besoin qui fait naître les noms des choses. Ici le langage se développe selon les besoins et la nature de l’espèce humaine. Exemple : un enfant qui ne sais pas parler, émet des sons, ces sons expriment un besoins car il ne connais pas le langage commun, ces cris sont naturel, ils sont fait pour exprimer de besoin bien avant d’apprendre le langage comme.

L’origine est donc le besoin. Rousseau : Essai sur l’origine des langues Lucrèce s’oppose à Rousseau.

Pour lui, l’origine du langage n’est pas le besoin mais les passions (colère, pitié, amour, haine).

Il écrit donc « les premières langues furent chantantes et passionnées avant d’être simple et méthodiques » : si l’homme a commencé par s’exprimer par des son, c’est pour exprimer ces émotions car l’homme est un être sensible. Donc, le langage à ensuite évolué, il s’est composé de mots pour exprimer des idées. B.

L’apport de la linguistique La linguistique est la science inventée au XXe sicle par Saussure qui étudie chaque langue dans sa particularité. Attention, il ne fait pas confondre langue et langage. Le langage est universel, cependant, les langues sont particulières et relatives (et contingentes) à une communauté humaine, c’est ce qui explique qu’il y a plusieurs langues. Saussure s’est aperçut que chaque mots est une articulation de sons qui à un sens particulier et donc chaque mots a un signifiant (son ou geste qui compose le mot) et un signifié (ce que le mot désigne). Page 1 Saussure met en évidence que chaque langué à son propre système de signe linguistique et va aussi monter qu’il n’y a aucun rapport logique entre signifiant et signifié (c’est la thèse de l’arbitraire du signe). Fiche définitions de signifiant signifié Quel rapport le langage entretient avec le réel ? Le langage a aussi comme fonction de nommer le réel.

Donc chaque signe se réfère à une réalité. Ainsi, signifier signifie « donner du sens ».

Chaque chose du réel à un sens par le mot qu’il représente et par lequel il se réfère ; ce sens est celui que nous lui donnons.

Par définition, nommer le réel c’est donner des sens au monde pour se l’approprier et le dominer. Bergson : Le rire Il pense que les mots sont des « étiquettes » que nous mettons sur le choses et qui permettent de simplifier le réel car le mot va renvoyer à une généralité, il est incapable de percevoir toute la richesse et la personnalité du réel. Par conséquent, on ne perçoit du réel que ce qu’il y a de général par le sens qu’on donne aux mots. C.

La fonction sociale du langage Le langage a une fonction sociale, il représente un partage avec autrui, une mise en relation avec l’autre qui permet la sociabilisation. Benveniste (XXe) : Problème de linguistique général Pour lui, l’Homme forge, dans le langage, son identité sociale car il permet d’éprouver l’intersubjectivité dans le sens où un « je » suppose un « tu » et inversement.

Le dialogue implique donc une réciprocité, c’est une parole en partage où l’on s’affirme comme une conscience de soi. Il écrit que « la conscience de soit n’est possible que si elle s’éprouve par contraste ». II.

Langage et pensées A.

La pensée est une condition du langage La particularité du langage est que c’est un instrument par lequel se manifeste la pensée. Hobbes : Léviathan Il montre qu’il y a deux usages de la parole « L’usage général de la parole est de transformer notre discourt mentale en discourt verbal ».

Le discourt mental = pensée. La parole : acte individuelle par lequel une personne utilise sa capacité de langage et les outils de sa langue pour communiquer. Donc ici, la parole extériorise la pensée qui préexisterait ou précéderait au discourt verbal.

(je pense avant d’extérioriser ma parole). Le langage est-il toujours fidèle à notre pensée ? Il arrive parfois que les mots ne soit pas toujours assez fort pour exprimer notre pensée : c’est ce qu’on appel l’ineffable. Page 2 ineffable : ce que l’on ne peut pas exprimer par des mots en raison de son intensité. Hegel : Phénoménologie de l’esprit Il met en évidence qu’il n’y a pas de pensée sans langage parce que « c’est dans les mots que nous pensons […] vouloir pensée sans les mots c’est une tentative insensé ». Pour Hegel, l’ineffable est sans fondement par ce que si nous n’arrivons pas à exprimer notre pensée par des mots, c’est que notre pensée est obscure et confuse. Texte Hegel : Phénoménologie de l’esprit 1.

Quel est le plan du texte ? Thèse rejeté : « On croit régulièrement que ce qu’il y a de plus haut c’est l’ineffable » Thèse défendue : « Mais c’est […] mot » Explication : « Ainsi […] pensée » Conclusion : « Par conséquent […] des choses » 2.

Le philosophe utilise une série d’adjectif pour qualifier une fausse pensée. Par opposition à Hegel, on pourrais dire que la pensée est claire quand elle a trouvé le mot, qu’elle est déterminée ou a déterminé ce qu’elle veut, qu’elle est fondée. Ainsi, quand on cherche ses mot, cela signifie que notre pesée est obscure. B.

Le langage est essentiel à notre humanité Texte de Descartes : Lettre à Morus Ici, l’auteur veut nous faire comprendre que ce qui différencie l’Homme de l’animal est le langage. Les animaux expriment des impulsions naturelles telles que la faim, la soif, l’ennui…par un comportement : c’est la théorie de l’animal machine. → Descartes est dualiste (il différencie le corps de l’esprit) et pour lui, seul l’Homme est à la fois substance corporelle et substance pensante.

Il nous dit que seule l’homme use d’un véritable langage qui repose sur une faculté d’abstraction.

Cette faculté d’abstraction s’appelle la conceptualisation.

C’est à dire que les mots renvoient à.... »