Le Langage cartographique.
Publié le 31/12/2021
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«
I
Le L angage cartographique.
Une carte se construit de la même manière qu’une Composition.
Après l’analyse du sujet, le
recensement et le tri des connaissances, on aboutit à un plan détaillé.
C’est à ce point que s’effectue la différence : dans une composi tion, on utilise un langage
rédigé, dans le croquis ou la carte, le langage graphique. Ainsi, le plan obtenu doit rester visible sur
la Légende, mais, face à chaque titre de paragraphe de base se trouve le signe qui représente l’idée à
développer.
La Légen de est donc tout à la fois la réponse à la problématique posée par le sujet, le
cheminement de démonstration (le plan DOIT rester apparent ) et une espèce de dictionnaire
bilingue : langage écrit et langage graphique.
Á l’image de t out langage, ce dernier d oté d’une syntaxe et d’un vocabulaire.
LA «SYNTAXE » DE LA CARTOGRAPHIE .
Elle repose sur un petit nombre de règles i ncontournables et très strictes :
la règle de lisibilité
La finalité de la carte est d’être explicative et démonstrative.
Cela signifie q u’elle doit être
aisément lisible. Cela couvre plusieurs choses.
Une carte ne doit pas être su rchargée : il ne faut p as multiplier les signes (et donc clairement
cerner les problèmes et éléments à y faire figurer et ceux qui n’y ont par leur place).
Les si gnes choisis doivent être aisément reconnaissables et ne doivent pas être sujets à
quiproquos.
La réalisation technique (le coloriage) doit être visible DE LOIN : l es couleurs doivent être
nettes et franches (les teintes pastel sont à proscrire…)
la règle de simplification
Une carte simplifie la réalité : elle ne peut prétendre être aussi précise que la réalité. Tous les
éléments qui apparaissent donc sur un exercice cartographique obéissent à cette règle et sont donc
simplifiés.
Cette remarque vaut tant p our le contenu général de la réalisation cartographique que
pour les détails (ainsi, une tour sera, par exemple représentée par un cercle, mais surtout pas par un
petit dessin en forme de tour.)
la règle de géométrie
Tous les signes utilisés sur une carte ou un croquis sont obligatoirement des figures
géométriques simples, aisément identifiables et facilement reproductibles .
la règle de proportionnalité
Les figurés doivent être visibles à proportion de l’importance du phénomène représenté.
En
clair, le mê me signe doit être figuré plus ou moins gros et une couleur ou une trame de manière plus
ou moins soutenue.
la règle d’unicité de représentation
Chaque phénomène doit être représenté par un unique signe.
Inversement, chaque signe de la
légende ne peut rep résenter qu’un seul phénomène.
Par exemple, si l’on a choisi de représenter les villes par un cercle, toutes les ville s, quelle que
soit leur taille, leurs activités et c.
sont représentées par un cercle, signe qui ne peut désormais plus
être utilisé dans la légende.
Tout autre phénomène ponctuel devra être figuré par un signe..
»
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