Le langage

« 1 / 2 Le langage Indications générales Les sujets portant sur le langage sont très variés.

Donnons quelques exemples : « Peut-on parler pour ne rien dire ? », «L'art est-il un langage ? », «Comment distingueriez-vous le langage humain et la communication animale ? » Ces sujets, que l'on trouve dans toutes les séries, y compris celles des baccalauréats de technicien, peuvent aussi revêtir l'aspect d'un texte à commenter ou d'un exercice sur texte.

Pour aborder dans les meilleures conditions un sujet sur le langage, nous conseillons aux élèves d'analyser minutieusement les termes.

C'est ainsi que l'on distinguera langue, langage et parole.

Mais on ne confondra pas non plus les notions de signal, signe et symbole.

De même encore on se gardera d'employer l'un pour l'autre les termes « expression » et «communication ».

Il est certain qu'une connaissance succincte des travaux des linguistes serait souhaitable.

Mais il ne s'agit pas d'oublier pour autant ce que les philosophes et les penseurs, les écrivains et les poètes ont dit du langage.

L'on voit que des connaissances de base se révèlent indis­ pensables.

Pour des raisons de clarté, nous avons restreint la bibliographie concernant le sujet traité ( « Le langage est-il le propre de l'homme ? ») à la notion de « propre », nous réservant ainsi la possibilité de rassembler en une seule liste de lectures conseillées les textes sur le langage.

SUJET - Le langage est-il le propre de l'homme ? Lectures conseillées A.

- Lectures se rapportant à la notion de «propre » Aristote analyse cette notion dans les Topiques (Vrin).

Son analyse est reprise et commentée par le néo-platonicien Porphyre (223-304), disciple de Plotin, dans un ouvrage intitulé Introduction au traité des catégories.

Ce livre est généralement connu sous son titre grec transcrit en français: Isagoge (Introduction) (Vrin éd.).

Au XVIIe siècle, on trouve dans La Logique ou l'art de «penser » (souvent appelée Logique de Port-Royal), d'Antoine Arnauld et Pierre Nicole, un bref exposé sur la notion de« propre» (cf.

1 repartie, chap.

Vil, pp.

92-93, Flammarion). 2 / 2. »