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Le lanceur d'alerte Edward Snowden : Héros ou traître ?

Publié le 24/06/2024

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« GRAND ORAL HGGSP Le lanceur d’alerte Edward Snowden : héros ou traître ? Je vais vous présenter le sujet « Le lanceur d’alerte Edward Snowden : héros ou traître ». Edward Snowden est un informaticien et lanceur d’alerte américain, naturalisé Russe, de 40ans aujourd’hui.

On le définit comme un lanceur d’alerte puisqu’un lanceur d’alerte est une personne, un groupe ou une institution qui adresse un signal d'alarme en espérant enclencher un processus de régulation ou de mobilisation collective, après avoir eu connaissance d'un danger, d'un risque ou d'un scandale avéré.

Dans le cas d’Edward Snowden, on parle d’un « danger » de surveillance de masse de la population américaine par la NSA, agence de sécurité, créée en 1952, mais restée secrète jusqu’à être reconnue officiellement en 1957, et qui a pour mission de récupérer des renseignements électroniques.

J’ai choisi ce sujet car l’affaire Snowden est une affaire qui m’intéresse, et qui soulève beaucoup de questions, auxquelles je vais d’ailleurs essayer de répondre dans cette présentation.

C’est un sujet que je vais rattacher au thème de « l’enjeu de la connaissance » du programme de Terminale HGGSP.

Je vais donc essayer de répondre à la question « En quoi Edward Snowden peut-il à la fois être un héros et un traître ? », en voyant d’abord en quoi est-ce qu’il est vu comme un héros, et ensuite en quoi peut-il être vu comme un traître. I – Edward Snowden est vu comme un héros 1- Edward Snowden est un héros car il a permis à la population d’échapper à la surveillance de masse de l’État américain 2- C’est un héros puisqu’on le récompense pour cette diffusion de connaissances II – Edward Snowden est aussi vu comme un traître 1- Edward Snowden est un traître puisqu’il a mis en danger l’État américain 1- Edward Snowden est un traître puisqu’il a mis en danger la population américaine I – Edward Snowden est vu comme un héros D’abord, il faut savoir que le 6 Juin 2013, Edward Snowden, information qui travaillait pour Booz Allen Hamilton, prestataire de service extérieur pour la NSA, a rendu publics des documents classés top secret à travers plusieurs titres de presse, comme le Guardian ou le Washington Post.

Pourquoi ? Ce sont des documents concentrant des informations à propos de la surveillance des individus sur Internet, sur leurs téléphones, mais aussi de tous les moyens de télécommunication mondiaux par la NSA (National Security Agency).

En choisissant de diffuser ces informations à travers les journaux, Snowden cherche à informer la population, tout en acquérant une certaine notoriété, puisque les journaux reconnaissent que c’est bien d’E.

Snowden qu’ils ont reçu les informations.

On reconnaît donc bien son rôle de lanceur d’alerte.

De plus, E. Snowden a choisi de diffuser ses informations dans deux journaux : le Guardian et le Washington Post, ce dernier déjà connu pour avoir diffusé, en 1971, des rapports secrets du Pentagone sur la guerre du Viêt Nam, ou encore en 1972-74, des révélations sur le scandale du Water Gate.

Le but d’E.

Snowden, en diffusant ces informations, était de mettre en garde la population sur un projet de la NSA : la mise en place du programme PRISM, créé en 2007, dans un contexte de lutte contre le terrorisme aux États-Unis, contexte sur lequel je reviendrais plus tard.

Le programme PRISM lancé par la NSA devait rester secret, et servirait à scanner les communications numériques échangées sur plusieurs services en ligne très appréciés du grand public (Apple, Facebook, Google, YouTube, Microsoft, Skype et Yahoo!).

Du point de vue de Snowden, ce programme constituait une menace pour la population américaine, puisqu’il déclare, en 2013 au journal Gellman : « je crois qu’en ce moment, le plus grand danger pour nos libertés et notre mode de vie dérive des pouvoirs omniscients des États, et du fait qu’ils ne soient contraints que par des documents politiques ».

Il a donc choisi de diffuser ces documents, qui révèlent le « modus operandi » du système de surveillance de la NSA, car il « se devait » de mettre en garde la population, d’où son statut de héros auprès d’une partie de la population, pour leur avoir offert leur liberté de navigation sur Internet. Par ailleurs, on considère qu’Edward Snowden est un héros, puisque les journaux qui ont diffusé ses informations ont reçu une récompense : le prix Pulitzer.

C’est une récompense décernée par l’Université de Columbia depuis 1917, qui représente la plus haute distinction pour un travail journalistique aux Etats-Unis, notamment sa catégorie reine, récompensant un travail de "service public".

Ainsi, en décernant ce prix au Guardian et au Washington Post, qui avaient rendu publiques les informations de Snowden, on remercie aussi le lanceur d’alerte d’avoir.... »

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