Le jargon paysan dans Aux champs de Guy de Maupassant
Publié le 22/06/2021
Extrait du document
«
Module : Production didactique.
Professeur : Said LAHBAILI.
Nom / Prénom : Fatima Zahra BOUCHKIMA.
Numéro : 06
Support : Aux champs de Guy de Maupassant.
Jargon paysan Langue courante
- « Vous voulez nous prend’e
Charlot ? Ah ben non, pour sûr.
»
( l.
73) - Vous voulez nous prendre Charlot
? Bien sûr que non.
- « Vous voulez que j’vous vendions
Charlot ? Ah ! mais ; non ; c’est
pas des choses qu’on d’mande à
une mère çà ! Ah ! mais qu’on
d’mande à une mère çà ! mais
non ! Ce serait abomination.
» (l.
83) - « Vous voulez que je vous vends
Charlot ? Ah ! mais ; non ; ce
n’est pas des choses qu’on
demande à une mère ! Ce serait
abomination.
»
- « C'est tout vu, c'est tout entendu,
c'est tout réfléchi...
Allez-vous-en,
et pi, que j'vous revoie point par
ici.
C'est i permis d'vouloir
prendre un éfant comme ça ! »
(l.93) - « C'est tout vu, c'est tout entendu,
c'est tout réfléchi...
Allez-vous-en ,
et puis, que je vous ne revoie
point par ici.
C'est permis de
vouloir prendre un enfant comme
ça ! »
- « Qué qu't'en dis, l'homme ?
- J'dis qu'c'est point méprisable.»
(l.109) - « Que dis-tu ? »
- Je dis que ce n’est point
méprisable.
»
- « C'te rente de douze cents
francs, ce s'ra promis d'vant
l'notaire ? » (l.
114) - « Cette rente de douze cents
francs, ce sera promis devant
l'notaire ? »
- « Cent francs par mois, c'est
point suffisant pour nous priver
du p'tit ; ça travaillera dans
quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut
cent vingt francs.
» (l.118) - « Cent francs par mois, ce n’est
point suffisant pour nous priver
du petit ; cet enfant travaillera
dans quinze ans; il nous faut cent
vingt francs.
»
- « J't'ai pas vendu, mé, j't'ai pas
vendu, mon p'tiot.
J'vends pas m's
éfants, mé.
J'sieus pas riche, mais
vends pas m's éfants.
» (l.
131) - « Je ne t’ai pas vendu, mais, je ne
t’ai pas vendu mon petit.
Je ne
vends pas mais enfants.
Je ne suis
pas riche, mais je ne vends pas
mes enfants.
»
- « J'sais ben que c'était engageant, - « Je sais bien que c'était
1/ 1.
»
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