Le Horla - excipit - Maupassant

« Guy de Maupassant est un célébré auteur du XIXème siècle qui appartient au mouvement du réalisme malgré la présence importante de fantastique dans certains de ses œuvres.

Il publie la version finale de son œuvre le Horla en 1887, ce livre est racontée sous forme de journal où le narrateur raconte qu’une créature le hante et s’attaque à lui, créature qu’il nommera plus tard comme étant le Horla. L’extrait se déroule le 10 septembre, il s’agit de l’excipit de l’œuvre.

Le narrateur est maintenant décidé qu’il doit tuer le Horla pour s’assurer qu’il ne va pas détruit l’humanité « Il est en moi, il devient mon âme ; je le tuerai ! » (p.55).

Il semble avoir pris plus de confiance en lui face à sa lutte contre le Horla qu’au début de l’histoire et plus rusée qu’avant et prend son temps pour concocter un plan jusqu’au 21 août ; où il essaie de comprend qu’elle serait les points faibles d’une chose qui n’a pas de forme réelle dans notre monde jusqu’à l’illumination.

Le lendemain, le 22 août le narrateur commence à mettre son plan en place mais il faudra attendre jusqu’au 9 septembre pour que le protagoniste se décide à mettre son plan à l’action.

Le narrateur retranscrire sa soirée de la veille qui semble encore sous le choc de ce qu’il est déroulé la veille, la confiance du narrateur du 22 août à disparu et laisse le lecteur perdu mais on peut sentir que quelque chose d’important est arrivé la veille.

Le narrateur fait un retour en arrière pour expliquer son plan, qui nous était encore pour le coup inconnu, était de piéger le Horla dans sa chambre pour le brûler à l’intérieur de sa demeure mais sa rend compte bien trop tard que ses domestiques soient enfermées à l’intérieur ; « Mais un cri, un cri horrible, suraigu, déchirant, un cri de femme passa dans la nuit, et deux mansardes s’ouvrirent ! J’avais oublié mes domestiques ! » (P.59) c’est à la moitié de l’extrait que le passage prend la tournure de l’horreur car comparée au Horla ne s’en ai toujours prit jusqu’à présent qu’au narrateur, lui a monté d’un cran et retourne la situation où il pouvait être considérée comme seulement une victime en assassinant, par accident, ses domestiques.

Le protagoniste ne semble réaliser qu’à moitié ce qu’il à fait car il est complètement obsédé par l’état du Horla ; est-il vivant ou non ? Le narrateur lui-même ne peut trouver là réponse exacte mais il comprend qu’après avoir tout essayer pour détruire son némésis il ne lui reste plus qu’une seule solution : se tuer lui-même pour empêcher le Horla d’avoir un lien avec le monde réel ; « Alors...

alors...

il va donc falloir que je me tue, moi !...

» le narrateur veut se sacrifier pour sauver l’humanité face au Horla, ceci pourrait être une image de martyr mais pouvons nous être sûr d’avoir à faire au sacrifice du narrateur en tant que martyr si nous ne pouvons être sûr de la vérité ce qu’il raconte ? Le narrateur peut-il être placer en tant que héros après avoir tué ses domestiques ? Nous nous demanderons donc s’il est possible de placer le protagoniste entant que simple victime de l’histoire ou si le narrateur n’est pas devenu un être tout aussi dangereux que le Horla à la fin du journal. On peut dire que le narrateur à évoluer depuis le début du récit et semble devenu plus rusée qu’au début mais cela n’est peut-être pas suffisant.

Nous pouvons voir que l’obsession du protagoniste pour le Horla crée chez lui une déconnexion et place le lecteur dans une lecture angoisse par rapport à ce qui entoure le narrateur.

Malgré les mauvaises actions du narrateur, nous nous retrouvons devant un homme prêt à tout pour sauver l’humanité qui à s’en. »