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Le Horla

Publié le 18/05/2020

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« Né en 1850 à Tourville-sur-Arques, Guy de Maupassant est un écrivain français renommé pour ses romans, mais surtout pour ses nouvelles.

Histoire du vieux temps fut sa première œuvre qu’il publia, à l’âge de 29 ans, après avoir terminé ses études en droit et avoir été mobilisé volontairement lors de la guerre franco- prussienne.

Bien sûr, il ne s’arrêta pas là, six ans avant sa fin tragique, il publia Le Horla, qui connu un immense succès et qui sera aujourd’hui le sujet de cette analyse.

La question étant, est-ce que Le Horla est une œuvre fantastique ? À l’aide des émotions vécues par le personnage principal et de sa psychologie, je vais vous prouvez que Le Horla est bien un conte fantastique. Premièrement, un des éléments qui fait du Horla une nouvelle du genre fantastique, est les émotions ressenties par les personnages au cours de l’histoire.

Évidemment, tous les genres de récit contiennent des émotions comme l’amour, la haine, la jalousie, etc.

Les deux émotions les plus caractéristiques du genre fantastique sont la peur et l’angoisse.

Commençons par la peur, lors du 14 août, le narrateur note dans son journal que quelqu’un possède son âme et la gouverne et ensuite il s’exclame : « Oh! Mon Dieu! Mon Dieu! Mon Dieu! Est-il un Dieu? S’il en est un, délivrez-moi, sauvez-moi! Secourez-moi! Pardon! Pitié! Grâce! Sauvez-moi! Oh! Quelle souffrance! Quelle torture! Quelle horreur! » L’auteur se sert de la répétition comme procéder stylistique dans le but d’exprimer très clairement la peur du narrateur à ce moment.

Une peur qui est causée par un être surnaturel qui a fait apparition dans le monde réel ce qui est un autre élément important du genre fantastique, car ce genre se situe aux frontières du réel et du surnaturel.

Ensuite, une autre émotion fortement répandue dans ce récit est l’angoisse.

Le 2 juin, le narrateur a inscrit dans son journal : « Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d’angoisse.

» Encore une fois, l’auteur utilise une répétition.

Cette fois, le narrateur souffre de ses nuits agitées qui provoquent chez lui un haut taux de stresse qui se traduit par de l’angoisse, car il ne sait pas si c’est un être surnaturel qui provoque toute cette agitation ou s’il ne s’agit que de son imagination.

L’angoisse provoquée par le doute d’une présence surnaturel fait partie des caractéristiques de l’univers du fantastique.

Bref, un récit fantastique sans peur ni angoisse, c’est comme du pâté chinois sans Ketchup. Deuxièmement, dans les récits de type fantastique, le personnage principal a la plus part du temps une psychologie bien particulière.

Souvent perturbé, voir paranoïaque, le personnage remet régulièrement en doute sa santé mentale.

Il hésite souvent entre se considérer fou ou accepter la présence du surnaturel dans son quotidien, mais une chose est sûr, peu importe sa décision, il passe souvent pour un déranger mental dans son entourage.

Dans le Horla, le narrateur a écrit dans son journal, le 7 août : « Je ne serais donc, en somme, qu’un halluciné raisonnant.

» Cet oxymore décrit bien l’incertitude du narrateur face à ce qu’il lui arrive.

Cette hésitation à qualifier de surnaturel les évènements caractérise bien le genre fantastique, puisque celui- ci se trouve entre le réel et le surnaturel.

Face au manque d’explications logiques, l’hésitation finit par se transformer en peur et en angoisse et continuant sans cesse de grandir, ces deux émotions grugent petit à petit l’esprit du narrateur jusqu’à atteindre la déchirure psychologique.

Cette déchirure est le moment ou le personnage, confronté à une situation incessante qu’il ne contrôle pas, craque tout simplement et prend des décisions radicales dans le but de renverser la situation.

Le 10 septembre, le narrateur note : « Non… non… sans aucun doute, sans aucun doute… il n’est pas mort… Alors… alors… il va falloir que je me tue, moi!...

» S’enlever la vie, voici la plus radicale des décisions.

À moins de réussir à repousser l’être surnaturel, dans toute œuvre fantastique, un des personnages finit toujours par subir une déchirure psychologique, comme l’a vécue le narrateur dans ce cas-ci.

Enfin, un récit fantastique est comme une pente fatale, l’hésitation se. »

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