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Le héros d'un roman, d'une nouvelle ou d'une pièce de théâtre doit-il être nécessairement héroïque ?

Publié le 09/12/2021

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  3)      Toute oeuvre littéraire engage des actions entre différents personnages. Il arrive que plusieurs d'entre eux possèdent un caractère héroïque (c'est le cas notamment des pièces de théâtre, des tragédies du XVIIème siècle). Ainsi, ce n'est pas le caractère héroïque du seul personnage principal qui est à la base de l'oeuvre, mais dans sa façon de réagir face aux autres. L'héroïsme du héros, en ce qu'il est le personnage principal, tiendra donc de sa faculté à réagir face aux actes héroïques des autres personnages, sa vertu sera l'une de ses principales qualités.       II L'héroïsme vue comme n'étant plus la qualité essentielle du héros.   1)      Pour les comédies, exemple Molière, les personnages principaux sont loin d'être héroïques, en effet, s'ils sont au centre de l'intrigue, l'auteur met en avant leur caractère ridicule pour toucher et atteindre le public. Souvent tourné en dérision, nous ne pouvons parler d'héroïsme. 2)      Le nouveau roman, ou encore anti-roman, (Sarraute, Robbe-Grillet), met en scène des « anti héros ». Cette terminologie est ici intéressante, puisqu'elle vient répondre de manière négative à la problématique proposer.    3)      Le théâtre du début du XX siècle, et le théâtre de l'absurde, a totalement détruit le rôle du personnage.

« La lecture de cette problématique nous amène à nous poser deux questions.

La première concerne le « héros ».Doit-on considérer le personnage principal d'une pièce de théâtre, d'un roman ou d'une nouvelle comme un héros ?En outre, cette question nous amène à nous interroger sur le sens du mot « héroïque ».

I L'héroïsme vu comme caractère premier du personnage principal.

1) De la chanson de geste au roman réaliste, chaque œuvre littéraire met en scène des personnages à l'identité forte.

Ainsi, leur caractère sera marqué par des qualités de morales ou de force physique.

Il devraêtre différent des autres personnages présents dans le récit ou dans l'intrigue dans le cadre d'une pièce dethéâtre.

L'auteur, par ses descriptions, permettra au lecteur de le visualiser. ( exemple : parler de la Chanson de Rolland et du personnage principal) 2) Il arrive aussi qu'une œuvre littéraire repose sur le caractère du héros, et à ce moment là, le titre de l'œuvre sera le nom du personnage. (Trouver des exemples correspondant aux trois genres, et définir le caractère héroïque du personnage dont il estquestion, par exemple Manon Lescaut, de l'abbé Prévost).

3) Toute œuvre littéraire engage des actions entre différents personnages.

Il arrive que plusieurs d'entre euxpossèdent un caractère héroïque (c'est le cas notamment des pièces de théâtre, des tragédies du XVIIèmesiècle).

Ainsi, ce n'est pas le caractère héroïque du seul personnage principal qui est à la base de l'œuvre,mais dans sa façon de réagir face aux autres.

L'héroïsme du héros, en ce qu'il est le personnage principal,tiendra donc de sa faculté à réagir face aux actes héroïques des autres personnages, sa vertu sera l'une deses principales qualités. II L'héroïsme vue comme n'étant plus la qualité essentielle du héros.

1) Pour les comédies, exemple Molière, les personnages principaux sont loin d'être héroïques, en effet, s'ils sont au centre de l'intrigue, l'auteur met en avant leur caractère ridicule pour toucher et atteindre le public.Souvent tourné en dérision, nous ne pouvons parler d'héroïsme. 2) Le nouveau roman, ou encore anti-roman, (Sarraute, Robbe-Grillet), met en scène des « anti héros ». Cette terminologie est ici intéressante, puisqu'elle vient répondre de manière négative à la problématiqueproposer.

3) Le théâtre du début du XX siècle, et le théâtre de l'absurde, a totalement détruit le rôle du personnage. En effet, prime le rôle du langage, avec dialogues de sourds, le personnage en tant qu'homme perd sacrédibilité.

Les auteurs de ces pièces (Jarry pour L'Ubu roi, ou encore Ionesco) souhaitent mettre en avantnon plus le caractère héroïque de leur personnage principal, mais au contraire faire de lui l'homme commun,qui ne sait plus communiquer avec ses semblables. ( comparer par exemple Titus de Racine au père Ubu de Jarry) Selon les époques et les genres littéraires, le personnage principal d'un roman ou d'une pièce de théâtre possédaitdes caractères héroïques qui faisaient de lui un être à part, au dessus des autres.

Or, l'évolution du monde et desgenres a revu cette conception du personnage.

Les auteurs contemporains ne souhaitant plus faire de leurpersonnage des êtres à part, ils les ont au contraire rabaissé au rang des hommes.. »

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