Le goût des Français pour la cuisine exotique est-il, comme le dit l'auteur, « un phénomène passager et cyclique » ? Cette mode culinaire représente-t-elle ou non un danger pour la cuisine française traditionnelle ? Vous paraît-elle susceptible, par-delà le domaine strictement culinaire, d'entraîner d'autres. types d'évolution ? Lesquels ?
Publié le 16/07/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le goût des Français pour la cuisine exotique est-il, comme le dit l'auteur, « un phénomène passager et cyclique » ? Cette mode culinaire représente-t-elle ou non un danger pour la cuisine française traditionnelle ? Vous paraît-elle susceptible, par-delà le domaine strictement culinaire, d'entraîner d'autres. types d'évolution ? Lesquels ?. Ce document contient 1265 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
« LA CUISINE EXOTIQUE Texte. La vogue des restaurants exotiques Phénomène passager et cyclique, le restaurant exotique ? Pas du tout ! Il répond à une demande bien précise. Il est le rêve concrétisé de milliers de Français. Il est leur jardin secret, leur aventure, le pays ou l'on entraîne ses amis, pour leur raconter d'incroyables épopées culinaires et bien d'autres souvenirs. Celui des complicités de vacances, dù quotidien dépassé. Suivre l'évolution et le développement des restaurants exotiques, c'est suivre l'inconscient. des Français. Les premiers --- et champions au hit-parade du restaurant « exotique » à avoir découvert cette notion, ce sont les Italiens. Qui se souvient des vacances durant les années 1950 ? Viareggio, Rimini ? C'était le merveilleux soleil de l'Italie et de l'Espagne qui réchauffait, après le retour, les longs mois d'hiver. Moins commerçants et moins expansifs que les Italiens, les Espagnols n'ont guère tiré profit, hors de leur pays et des mois de vacances, de cette recherche effrénée de l'évasion. Tout au contraire, les Napolitains, en premier, n'ont pas hésité à exploiter ce filon. Ils sont arrivés avec fiasque (*), pizza (*), mozzarelle(*) et canzonette (*). Ils forment le groupe le plus important de restaurants étrangers. Puis on est parti un peu plus loin, vers le soleil du Maroc, de la Tunisie, de la Grèce et du Liban pour les plus riches. C'était, pour les mois brumeux, les couscous (*), les pastillas (*), les tagines (*), les mérés (*), les bricks (*), les moussakas (*)... Les charters dans un sens et les réfugiés dans l'autre ont contribué petit à petit à un incroyable développement de restaurants asiatiques. Les Indo-Pakistanais sont très implantés et les établissements thaïs gagnent du terrain sur les traditionnels chinois-vietnamiens. A noter que le Chinois, marchand par excellence, a toujours su se maintenir au rang des favoris. Cela est sans doute dû à son étonnante faculté d'adaptation, tant sur un plan personnel que dans le domaine des habitudes alimentaires. Le chop-suey (*) n'est-il pas la plus belle chinoiserie d'invention américaine ? L'arrivée de la salsa (*) et la concurrence acharnée que se livrent les compagnies aériennes sur le Pacifique et l'Atlantique Sud a permis aux restaurants antillais ou sud-américains de renouveler une clientèle de seuls habitués. Parallèlement à l'ouverture de ces restaurants exotiques, s'est développé un marché de l'importation directe de produits locaux, favorisant les préparations authentiques et de qualité. A tel point que la méchante image des rats dans le réfrigérateur du restaurant chinois a disparu totalement pour laisser place à une notion de qualité qui souvent le dispute à bien des restaurants ordinaires français. Nous sommes nombreux maintenant à faire la différence entre les mets sautés au wok (*) et ceux cuits à la vapeur par les Chinois, entre les currys aux goûts délicatement épicés et les tandooris (*) cuits au four indien du même nom, entre une salade aux seiches et à la menthe, faite par les Thaïs et un taboulé (*) oriental rehaussé lui aussi de menthe fraîche. Michel Kreder, extrait du journal Le Matin, 7 novembre 1981. (*) Spécialités ou techniques culinaires ou culturelles des différents pays évoqués. ...»
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