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« Le génie n'a qu'un siècle, disait-il; après quoi il faut qu'il dégénère. »

Publié le 21/12/2021

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« Le XVIIIe siècle a été nettement inférieur au XVIIe au point de vue littéraire.

Voltaire lui- même le sentait : « Le génie n'a qu'un siècle, disait-il; après quoi il faut qu'il dégénère.

» Mais on lui fait gloire d'avoir mis en circulation des idées nouvelles et fécondes.

C'est le siècle des idées.

On lui doit : I.

L'idée moderne de science (Bayle, Fontenelle, L'Encyclopédie, Voltaire). Il y avait eu de grands savants au XVIIe siècle, mais c'est au XVIIIe que l'idée de science se précise.

On se désintéresse des spéculations métaphysiques et l'on réserve le mot science à la connaissance rationnelle et positive des phénomènes sensibles (physique, chimie, histoire naturelle).

Aucune place à l'autorité et à la tradition.

Méthode : observation, expérience, raisonnement.

(Cf.

La dent d'or de Fontenelle.) C'est l'histoire naturelle qui a alors le plus de succès (Buffon)....

On essaie d'y souder les sciences morales et sociales, qu'on traite par les mêmes méthodes, l'homme étant considéré comme devant à la sensation et ses idées et les institutions de la société. II.

L'idée de progrès (mêmes auteurs). Elle est déjà dans Pascal et dans Perrault; Fontenelle l'a développée dans la digression sur les Anciens et les Modernes...

L'humanité comparée à un seul homme qui va toujours en étendant ses connaissances et en se perfectionnant....

Le progrès apparaîtra bientôt indéfini et nécessaire, et le progrès moral et social nécessairement lié au progrès matériel (Condorcet), ce qui est une idée fausse, car la civilisation est souvent unie à la corruption, comme le montrera Jean-Jacques qui substitue à l'idée de progrès l'idée d'évolution, et elle est chose fragile et instable. III.

L'idée de liberté civile et politique, d'égalité devant la loi (Montesquieu, Voltaire).

Influence anglaise : la loi substituée à l'arbitraire, guerre aux privilèges et aux abus, gouvernement représentatif, justice égale pour tous, etc. IV.

L'idée de tolérance et de liberté de conscience. Cette idée n'était pas absolument nouvelle, mais elle a de plus en plus pénétré dans la société, grâce à Montesquieu, à L'Encyclopédie et aux campagnes de Voltaire. V.

L'idée de démocratie avec tout ce qu'elle comporte. Chez tous les philosophes, on prend l'habitude de considérer les hommes moins comme des sujets que comme des citoyens, moins comme des Français que comme des êtres en soi ayant des devoirs et des droits égaux de par le fait seul de leur naissance.

On trouverait les éléments de la Déclaration des Droits de l'homme dans Montesquieu et dans Voltaire.

L'idée de Souveraineté populaire ne se trouve que dans Rousseau, dont le Contrat social est fondé sur l'égalité foncière de tous les hommes.

Ces idées sont devenues des dogmes au XIXe siècle et elles en ont dirigé toute l'évolution.. »

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