Le Genêt (fragment)(...)Et toi, lente fleur de genêt,Qui de sylves odorantesDécore ces campagnes dépouillées,Toi aussi tu céderas, dans un temps proche,A la cruelle force du feu enseveli,Qui, retournant aux lieuxQu'il connaît, déploiera son voile avideSur tes molles forêts.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Le Genêt (fragment)
Giacomo Leopardi
(…)
Et toi, lente fleur de genêt,
Qui de sylves odorantes
Décore ces campagnes dépouillées,
Toi aussi tu céderas, dans un temps proche,
A la cruelle force du feu enseveli,
Qui, retournant aux lieux
Qu'il connaît, déploiera son voile avide
Sur tes molles forêts.
Et tu plieras
Sous le fardeau mortel
Ton innocente tête,
Jamais pliée jusqu'alors vainement
Pour une lâche prière devant
L'oppresseur à venir, mais non dressé
D'un orgueil fou vers les étoiles
Ni sur ce désert où,
Par désir, non, mais d'aventure,
Tu reçus l'être et ton séjour ;
Mais plus sage, mais tant
Moins infirme que l'homme,
Que tu ne crus jamais, par toi-même ou le fait
Du destin, tes fragiles lignées immortelles..
»
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