Le fétichisme
Publié le 16/05/2020
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«
Le fétichisme
Un garçon de 14 ans était attiré par la fille,
âgée de
20 ans, de la maison où il séjournait.
Un soir, il était étendu à terre devant le feu
ouvert, quand la fille voulut prendre quelque
chose sur la cheminée .
Elle lui dit en
blaguant qu'elle devrait lui marcher sur
le
corps pour atteindre cet objet.
Elle souleva
un peu sa
jupe et allongea sa jambe au-dessus
de lui.
Excité
par son ton railleur, le garçon
prit le pied de la fille et
le mit sur son pénis .
Alors, la fille marcha dessus de
tout son
poids et le garçon connut l'orgasme.
Par la
suite, ceci devint un jeu qu'ils jouaient
sou
vent, et comme la fille présentait les symptô
mes de joues empourprées, yeux brillants et
de lèvres tremblantes, il
apparut qu'elle tirait
aussi un plaisir sexuel de cette pratique .
Mais
quand le garçon grandit,
il était devenu telle
ment habitué à obtenir sa satisfaction sexuel
le en étant écrasé par le pied d'une femme,
qu'il ne pouvait atteindre l'orgasme
d'aucu
ne autre façon.
Le cas raconté
par Magnus Hirschfeld dans
Sexual Anomalies and Perversions (1966 -
Anomalies et perversions sexuelles) est typi
que des nombreux incidents où la sexualité
de
l'homme s'est fixée sur un mode particu
lier de satisfaction
à cause d'une première ex
périence intense, généralement dans l'adoles
cence .
Cette fixation prend souvent la forme
· d'un fétiche, en fabricant l'intérêt érotique
sur un objet inanimé
ou sur une partie du
corps qui n'est, en général,
pa s considérée
comme érogène.
Le jeune garçon aurait pu
devenir un fétichiste du soulier
ou du pied ;
dans ce cas,
il n'aurait été capable, une fois
adulte,
d'atteindre l'orgasme qu'en tenant
ou caressant un soulier
ou un pied pendant la
masturbation
ou la relation sexuelle.
C'est le
psychologue français Alfred Binnet, qui, le
premier, étudia le fétichisme.
Se demandant
pourquoi
tout homme ne devient pas virtuel
lement une sorte de fétichiste, car pour
tout
homme, la première expérience sexuelle de
l'orgasme doit s'accompagner de certaines
a ss ociations fortes, Binnet déclara que
l'ex
périence ne devenait vraiment traumatisante
que
pour des individus psychologiquement
instables .
D'autres psychologues ont affirmé
que c'est une question de degré et que les
hommes
ont géni;talement plus tendance à former
des associations puissantes av
ec des
facteurs qu'
ils identifient à une expérience
sexuelle particulièrement intense,
les recher
chant dans des occasions ultérieures dans
l'espoir de la revivre :
L'acte sexuel ne devient
aberrant que quand l'orgasme est impossible
sans un fétiche.
Kinsey dit que ses données
laissent croire que les fétichistes
'ne sont pas
rares dans la population' et
les colonnes du
courrier du magazine
Forum semblent con
firmer ce fait.
Cela veut dire que beaucoup
de femmes doivent résoudre le problème
d'a
voir un partenaire sexuel fétichiste.
Comme
le fétiche n'est hàbituellement pas répulsif
ou
dangereux, la femme devrait essayer d'être
compréhensive et d'accepter son partenaire.
Les fétichistes sont tenaces, mais au moins,
leurs fétiche s causent rarement du
tort à leur
partenaire.
D'après Kinsey, les trave stis sont l'illustra
tion la plus frappante que les hommes sont
plus facilement conditionnés
par des stimuli
psychologiques que les femmes.
Le besoin
in
dispensable des travestis masculins de revêtir
des vêtements de femme provient parfois
d'un attachement fétichiste à certains vête
ments, et il se peut que l'homme déteste telle
ment les autres hommes et soit si attiré par
les femme s qu'il veuille s'identifier à elles.
Dans certains cas, la cause provient de
l'en
fance de l'homme: sa mère voulait une fille et
l'a habillé comme une fille.
Quelle ,Qu 'en soit
la cause, cette déviation peut provoquer une
grande détresse, à la fois pour
l'homme et
pour sa partenaire.
On ne comprend pas tou
jours que les travestis ne s ont pas nécessaire
ment des homosexuel s;
d'autre part, ils ne se
travestis sent pa s uniquement dans un but
sexuel et leur ex périence de l'orgasme ne dé
pend pa s de cet accoutrement.
De nombreux
trave sti s marié s
essaient de cacher leurs habi
tude s à leur femme, mais la découverte éven
tuelle de telles habitudes détruira souvent le
mariage.
Le trave s
ti devrait manifestement
informer sa partenaire et essayer de lui faire
comprendre sa situation avant
le mariage.
Cette situation est cependant difficile
à com
prendre et à accepter, et l'on peut éprouver
de la compassion
pour un travesti amoureux
qui ne veut
pa s risquer de ruiner sa relation et
qui espère pouvoir garder son secret.
D'autre
part , certaine s femmes de trave sti s considè
rent
le comportement de leur mari comme
tout à fait inoffensif et l'aident même à choi
sir ses v êtements féminins et à s'habiller.
Le voyeurisme est généralement c
on sidéré
comme une déviation sexuelle, mais, comme
la plupart des hommes saisiraient l'occasion
d'observer une femme nue
ou une activité
f.
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