Le dieu du carnage de Yasmina REZA
Publié le 20/05/2023
Extrait du document
«
Le dieu du Carnage est une pièce de théâtre écrite par l’autrice Yasmina REZA et
publiée en 2007.
Cette pièce met en scène deux couples qui se rencontrent
autour d’un incident entre leurs enfants.
En effet l’enfant d’un premier couple a
frappé violemment l’enfant de l’autre couple.
Et alors qu’ils essaient de trouver
une solution non violente à cette situation, les discussions vont faire apparaitre
des conflits au sein des couples et entre eux.
L’auteur fait apparaitre des traits
de caractère des personnages qui sous une présentation feutrée sont
particulièrement négatifs et violents, tout cela avec beaucoup d’humour de
langage, de situation ou de gestes.
La fin ne sera pas concluante s’il l’on reste
sur l’objectif initial des couples de trouver une solution à la violence des enfants.
Ma lecture de cette œuvre a été enthousiasmée par d’une part l’humour de la
pièce qui imaginée sur scène ne devait pas être simple à jouer et d’autre part par
la thématique réaliste des adultes face à la violence.
En effet, tout d’abord l’auteur met en scène des personnages et des situations
avec beaucoup d’humour.
Il n’est pas possible de toutes les citer, alors je
n’évoquerai que trois situations :
les vomissements de l’un des personnages m’ont complétement surpris et
par deux fois, imaginant la difficulté pour des acteurs à le jouer sur scène,
le ridicule de la situation et finalement un personnage mis en situation
infantilisante.
Le vomissement sur des livres anciens et couteux est aussi
un détail qui rend toute la situation grotesque
le détail de la vie intime des couples avec leur surnoms, « … », les rend
ridicule et cela d’autant plus que les couples se critiquent et se chamaille,
c’est une intimité cocasse et saugrenue qui est révélée.
Le personnage de Monsieur HOUILLIE qui est en décalage avec la
situation, lui-même chef de son propre gang pendant sa jeunesse et qui
est asticoté à plusieurs reprises pour avoir abandonné un hamster effrayé
dans la rue.
C’est d’ailleurs sur ce point que se finit l’histoire.
Il est
véritablement risible et pathétique.
Mais il y a de nombreux autres détails qui prêtent à un sourire du lecteur tout au
long de la pièce et la rend très réaliste.
Ensuite, c’est effectivement le réalisme de la situation et des personnages que
j’ai apprécié.
Ce sont des parents, des adultes qui ont un métier (pour certains bien présents
tout au long de la pièce, comme l’avocat qui répond constamment au téléphone),
qui ont des difficultés de couple et des difficultés avec leur enfant.
Et ces personnages sont confrontés à une réalité qui est la violence entre les
enfants.
Et si cette violence existe bien, elle existe aussi et nous y assistons chez
les adultes de manière moins physique mais tout aussi brutale, on casse le
téléphone, le vase, on se parle mal.
La difficulté des adultes à se confronter à d’autres dans le cadre de la défense
des intérêts de leur enfant et avec une sorte de pression sociale de bien faire, de
favoriser la communication….
Elle nous interroge sur la violence de la réaction spontanée voire non maitrisable,
comme le vomi ou les fleurs coupées, sur le mépris et l’hypocrisie des couples
entre eux.
On assiste à un carnage dans la pièces, entre les couples et au sein
des couples, une explosion.
Donc avec beaucoup d’humour, l’auteur nous présente une réalité pathétique et
violente et cela à partir d’un fait presque anodin.
A la fin de cette lecture, j’ai compris le titre « le dieu du carnage », quelque
chose au-delà des êtres les pousse au carnage, mais je peux m’interroger encore
si je classerai la pièce dans les comédies ou les tragédies.
Devoir d’histoire
Question 1
Le document 1 est un extrait du code civil adopté le 21 mars 1804 et appelé
Code Napoléon dès 1807.
Il a été rédigé par plusieurs juristes et définit sur plus
de 2000 articles la règlementation applicable en matière de droit des personnes,
droit de la propriété, contrats, transmissions des biens.
Ces articles s’appliquent à tous les individus de la même manière.
De ce point de
vue, il crée un principe d’égalité entre les individus sur le territoire.
Mais nous
pouvons nous interroger sur l’égalité entre les hommes et les femmes.
Cet extrait des articles 213, 229, 230, 372 et 373, nous apporte des éléments de
réponse.
En effet, ces articles qui règlementent les liens du mariage, le divorce et
l’autorité parentale révèlent que les hommes et les femmes ne sont pas égaux
face à la loi.
Il est indiqué dans l’article 213 que les femmes obéissent à leur mari.
Cette
position de domination/obéissance est contraire au principe d’égalité et cela
pendant tout le mariage.
Les femmes ne peuvent donc pas faire autrement que
ce qui est prescrit par leur mari.
A l’article 230, en cas de divorce, il est indiqué que si ce divorce est possible à
l’initiative de la femme, il y a néanmoins une condition de plus pour la femme qui
n’existe pas pour les hommes : « lorsqu’il aura tenu sa concubine dans la maison
commune ».
Par ailleurs, le père, et donc l’homme est le seul à exercer l’autorité parentale
dans la famille sur les enfants, article 370.
Aussi, même si le code civil est un progrès vers l’égalité des droits, il ne met pas
en place une égalité entre les individus hommes et femmes.
Les femmes restent
soumises à leur mari et n’ont pas les mêmes droits dans le cadre de la famille.
Question 2 :
Le....
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