Le Deuil
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Le deuil peut provoquer une
dépression
réactionnelle qui
demande parfois une courte
hospital isation suivie d'une
psychothérapie intensive.
Deuil
Le deuil est l'état particulier
qui suit la perte d'un être
cher : parent, enfant,
compagnon d'une vie.
Il est
la résultante
de deux forces
principales : la
douleur de
l'absence de l'autre et le
renvoi à sa
propre angoisse
de la mort.
L'absence de l'autre
Elle se manifeste de
manière aiguë pendant des
semaines, des mois, parfois
toute
une vie.
Chaque
événement de la vie
quotidienne ravive
la
douleur de l'absence
du disparu, parce qu'on se
remémore une attitude, un
mot, une émotion que l'on
partageait avec lui à ce
moment.
Les lieux
que
l'on visitait, les plats
que l'on partageait, les amis
que l'on voyait ensemble
évoquent l'absent et
ravivent le sentiment de
solitude, d'abandon.
Chacun réagit
différemment
pour
surmonter cette douleur.
Les
uns s'appuient sur la foi
et la certitude de se
retrouver un jour .
D'autres établissent un
vérita]?le culte de l'être
disparu : ils enjolivent
les souvenirs, conservent
pieusement tous les
vêtements et les objets
personnels
devenus
inutiles, maintiennent
l'habitation dans l'état
où ill' a connue comme s'il
ne devait pas être dépaysé
le jour de son retour .
Ils créent ainsi
une présence
symbolique,
constamment
entretenue.
Certains
ne supportent
pas ces rappels permanents
et choisissent de faire le
vide : déménagement, don
des vêtements et des objets,
rupture avec les amis
communs, fuite de tous les
lieux
et situations riches en
souvenirs.
Ils se rendent la
vie acceptable
en niant
l'ancienne existence de
l'autre: faire comme s'il
n'avait pas existé, c'est ne
pas souffrir de son absence.
L'évolution naturelle
est l'acceptation.
Après
quelques mois, l'évidence
et
son caractère inéluctable,
définitif, s'imposent.
Nier,
fuir,
sublimer ne servent à
rien
et on accepte la réalité.
Une autre vie va
commencer, différente,
mais
qui ne détruira pas
le passé .
L'idée de sa propre
mort
Toute mort renvoie chacun
à sa propre angoisse, plus
ou moins maîtrisée .
Chaque
société tente d'apaiser cette
angoisse
par des rites
mortuaires,
des croyances
de résurrection, une foi
religieuse,
un culte des
morts donnant à chacun
l'espoir, non d'échapper à.
»
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