Le deséspérée analyse
Publié le 30/01/2024
Extrait du document
«
INTRO :
L’œuvre que je vais vous présenter a été peinte vers 1845 par Gustave Courbet et elle s'intitule Le
Désespérée.
L’œuvre Le Désespérée est un autoportraits et notamment l'un des plus célèbres de
France, Coubert représente un personnage en détresse avec une expression saisissante et très proche
de la folie.
Courbet est un peintre dont l'arrivé dans le paysage artistique français à bouleversé les
codes établis dans le monde de la peinture depuis plusieurs siècles.
Malgré les règles dictées par
l’Académie des Beaux-Arts aux artistes, d’autres courants s’épanouissent au 19ème siècle comme
le Romantisme.
L’ambition de Courbet de réformer la peinture l’amène à initier un courant
artistique nouveau : le Réalisme.
Toute sa vie, il surprend et parfois choque le monde de l’art, ses
représentants et ses amateurs par son regard nouveau sur le monde et sur la société.
( œuvres
célèbres L'Après-Dînée à Ornans/ Un enterrement à Ornans ou encore l'Origine du monde )
=> reflet de ses frustrations à l'époque où il l'a peint, plusieurs fois refusé par le Salon de
Paris.
DESCRIPTION DE L'OEUVRE
La saisie de l'expression est très réaliste et frappante
Ses longs cheveux tombent librement et la position de ses mains donne une impression d'anxiété,
voire de panique.
Sa main gauche est étroitement tendue, l'équilibre de la lumière aidant à faire
ressortir chaque détail subtil de son corps.
Ses yeux sont écarquillés et égarés, ses narines dilatées,
sa bouche entre ouverte, ses bras déployés dans une posture dramatique prêt à s'arracher les
cheveux, etc...
On a l'impression que son visage va se projeter hors de la toile créant un lien fort
entre nous et l'artiste lui-même.
Le ton de fond uni de brun a été choisi pour éviter de nous distraire
de ses expressions faciales, le flux de lumière guidant également notre regard vers le centre de la
peinture.
Sa capacité à reproduire avec précision la draperie peut également être vue ici, avec une attention
incroyable aux différents plis et détails trouvés dans sa chemise blanche.
Cette précision signifie
que nous pouvons presque sentir le matériau entre nos mains.
Une tension énorme se dégage de
cette toile, le visage est pâle, les cheveux en désordre, les tendons et les muscles tendus montrent
tous les tourments auxquels semblent confronter le peintre.
Les couleurs utilisés sont neutres
Mais ce n'était pas la première fois que Courbet choquait les consciences.
Courbet, ce sont des
vérités crues, parfois de l’arrogance et de la provocation, mais il....
»
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