Le dernier jour d’un condamné roman écrit par Victor Hugo en 1829
Publié le 20/10/2024
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Le dernier jour d’un condamné
roman écrit par Victor Hugo en 1829
Récit humanitaire, écrit sous la forme d’un journal fictif
Œuvre qui dénonce la peine de mort.
L’abolition de la peine de mort est un thème qui avait été déjà
abordé au XVIII par les philosophes des lumières
monde carcéral des années 1825-1830 avec tout le pittoresque historique et sociale
Victor Hugo tente ici de dénoncer l’horreur de l’échafaud et la peur qu’elle va susciter sur ce
personnage de condamné à mort.
La question de la peine de mort, débattue depuis longtemps dans
les milieux intellectuels et politiques, intéressera notre auteur suite à ses douloureux souvenirs de
jeunesse où lui-même était à plusieurs reprises témoin de cet atroce spectacle
Hugo donne à son personnage des expériences et des sentiments qui se rapportent à ce qu’il a
connu, vu et ressenti
personnage-narrateur : Hugo a donné une grande importance au monde intérieur et aux sensations
du personnage.
Mélange de réalité et de fiction :
-contexte historique utilisé en nous appuyant sur les lieux réels, sur les représentants de la société
(justice, église, foule) qu’il a captés de la réalité :
Lieux réels :
l’histoire se passe sous la Restauration au cours de laquelle la Monarchie est rétablie.
Le condamné
pensera au roi Charles X, implicitement désigné
description de la prison, Hugo aura visité en 1826 Bicêtre et la Conciergerie.
Bicêtre est un
établissement parisien construit en 1632 pour servir d’hôpital et d’hospice.
le ferrement des forçats qui doivent partir pour Toulon où se trouve le bagne.
Les conditions de vie y
sont plus dures que dans les prisons.
Deux rites cruels et spectaculaires marquent ce régime
pénitentiaire : le ferrement et la chaîne.
L’avant dernier chapitre décrit le parcours que va faire le narrateur depuis le Palais de Justice à la
Place de Grève.
Les lieux sont précis et renvoient à la réalité, tout en étant symboliques
Les représentants de la société :
Les magistrats, les jurés, le personnel de la prison et le bourreau incarnent, à des degrés et à des
échelons divers, l’appareil judiciaire : indifférence de la part des juges qui « avaient l’air satisfait
probablement de la joie d’avoir bientôt fini.
», Son propre avocat, « venait de déjeuner copieusement
et de bon appétit » (chapitre II), huissier dans le chapitre XXII qui est plus préoccupé par la perte de
son tabac que sensible au sort du condamné, bourreau, bien que dans le chapitre XLVIII il apparaît
comme un être sensible lorsqu’il crut lui faire mal en lui coupant le col de la chemise, dans le chapitre
XLIX, il ne soucie que de problèmes techniques et il craint que la pluie ne rouille le mécanisme de la
guillotine
deux prêtres : Le premier est un prêtre selon le narrateur, « sinistre » qui apparaît fugitivement, lors
d’une visite au condamné quand il est à Bicêtre (chapitre XXI).
Le second a un rôle plus important
puisque c’est lui qui accompagnera le condamné, de la Conciergerie à l’échafaud.
La présence du
prêtre est essentielle puisque c’est lui qui consolera notre condamné.
Il est un soutien moral même si
au fond elle restera plutôt angoissante puisque sa présence signale aussi l’approche de la mort.
Pourtant, peu de temps après, les paroles du prêtre ne lui apportait rien sinon qu’une certaine
indifférence.
Les gens de la foule : il les compare « à des corbeaux....
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