Le dalaï-lamaOcéan de sagesse, Incomparable Maître, Yéshé Norbû ouJoyau-qui-exaucetous-les-désirs, Précieux
Publié le 23/05/2020
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Le dalaï-lama
Océan de sagesse, Incomparable Maître, Yéshé Norbû ou
Joyau-qui-exauce-
tous-les-désirs, Précieux Victorieux ou Gyalwa Rimpoché, Seigneur du
Lotus Blanc, ou tout simplement Kundûn, la Présence : autant de titres
parmi beaucoup d’autres évoquant à la fois la puissance, la
connaissance, la bienveillance et la compassion, dont les Tibétains se
servent pour désigner le plus illustre d’entre eux, le plus révéré aussi,
le dalaï-lama.
Être d’exception longtemps entouré de légendes et de mystères, le
quatorzième de la lignée, actuellement titulaire reconnu mais exilé du
Trône du Lion, Tenzin Gyatso aura eu la lourde tâche d’être, pour son
peuple, le guide spirituel à une époque d’épaisses ténèbres et le chef
temporel à un tournant de l’histoire marqué tant par la dure épreuve
de l’occupation étrangère que par la nécessité de l’ouverture du pays à
l’extérieur et à la modernité.
Et s’il est aujourd’hui un symbole
particulièrement connu du bouddhisme tibétain à travers le monde,
c’est bien ce moine au regard perçant et au sourire contagieux qui
représente, aux yeux de l’opinion internationale, aussi bien sa foi
vivante que le Tibet lui-même menacé dans sa survie.
Quoi qu’il en
soit, les Tibétains de l’exil comme de l’intérieur du pays persistent à
reconnaître en lui leur seule autorité spirituelle et temporelle.
L’institution historique du dalaï-lama s’enracine dans la notion,
fondamentale pour le bouddhisme, de réincarnation : tout être, quel
qu’il soit, porte en lui le germe de l’Éveil et finira par y accéder, même
si son cheminement doit se prolonger dans le temps.
D’où l’impérative
nécessité de la ronde des naissances pour y parvenir.
Certains
cependant sont plus habiles que d’autres, et à force de travail assidu
sur eux-mêmes, y arrivent plus rapidement.
Au fil de vies successives,
ils s’affirment, devenant ainsi capables de choisir sous quelle forme
revenir parachever ce devenir.
C’est l’apanage d’un petit nombre, que
les Tibétains appellent des tulkus (littéralement “ corps de
transformation ”, soit des réincarnations de maîtres qui reviennent
dans un corps renouvelé afin de mener à terme la tâche qu’ils se sont
assignée antérieurement.
Cette tradition s’est affirmée au Tibet au XIIIe siècle avec la découverte
du deuxième karmapa, chef de l’école kagyü, et s’est ensuite confirmée
pour d’autres grands maîtres, assurant ainsi la pérennité de la
transmission des savoirs de génération en génération, mais aussi une
continuité politique souvent mise à l’épreuve.
La lignée proprement.
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