Le curé d'Ars.
Publié le 17/05/2020
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Jean Marie Baptiste Vianney, dénommé le curé d'Ars, passa sa vie dans sa modeste
paroisse.
JI attira d'abord les fidèles par sa charité et sa simplicité, et bient ôt l es
miracles qu'il accomplit rassemblèrent des
foules de croyants.
Il est
le saint patron
des cur és des paroisses de France .
La vocation Fils de paysan très pieux, Jean Marie Baptiste Vianney naquit à Dardilly, près de Lyon, en 1786 .
Très jeune , il décida de devenir prêtre et finit par obtenir le consen
tement de son père.
Il n'avait reçu qu'une
éducation sommaire et, à dix-sept ans, ne
savait pas lire.
L'abbé Balley, curé du vil · lage voisin, Écully, lui enseigna quelqu es rudiments.
Tombé malade au moment de 'ta conscription napoléonienne en octobre 1809, Vianney fut envoyé en janvier &ui vant rejoindre son rlétachement, déjà parti
pour l'Espagne.
En route, il prit le maquis et rejoignit d'autres déserteurs ; pendant qua
torze mois, il se cacha.
Entré au séminaire de Lyon, il en fut renvoyé en 1813 pour incapacité intellectuelle ; il échoua encore à
l'examen suivant, que l'abbé Balley l'avait aidé à préparer.
Mais après la chute de l'Empire, en 1814, le vicaire général, manquant de prêtres, accepta le séminariste recalé, qui fut ordonné prêtre en août 1815 à Grenoble.
Le dévouement et la célébrité Jean Marie Vianney fut nommé curé d'Ars
sur-Formans, un petit village de la Dombe s, qu'il gagna à pied, en février 1818.
Il y trouva une population peu pratiquante , qu'il
s'efforça de ramener à la foi par l'exemple
1786- 1859
et la prière.
Vivant du strict minimum, se
privant de sommeil , il parvint peu à peu à secouer l'indifférence de ses paroissiens par
sa bonté, son dévouement, son abnégation.
Il s'attaqua
à l'ivrognerie, à la violence, à
l'avarice, dut affronter calomnies et vexa
tions, et lutta toute sa vie contre le diable
(qu'il appelait le Grappin).
Sa renommée grandit, ses miracles se multiplièrent, et à
partir de 1830, la petite église devint un lieu
de pèlerinage ; on y venait par bateau , sur la Saône, ou par la diligence de Lyon , qui assura à partir de 1840 un service quotidien.
Le curé d'Ars confessait sans disco ntinuer ,
obligé bientôt de commencer à 1 heure du matin, ne s' accordant que deux ou trois heures de sommeil, tellement la foule était nombreuse, les gens attendant plusieurs jours pour pouvoir entrer dans l'église.
A
trois reprises, le curé d'Ars fut te nt é de quit
ter sa charge
pour entrer au mon astère, mais
il finit par mourir à ia tâche, le 4 ao ût 1859.
Il fut canonisé en 1925.
Repères chronologiques
1825 : œuvres de Lamennais -1828 :
œuvres de Fourier -1839 : Lacordaire
rénove l'ordre des
dominicains- 1840: œuvres de Victor Hugo -1846 : élec
tion du pape Pie IX -1849 : interven
tion française à Rome pour rétablir le
pape Pie IX.
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