Le culte de la réussite agite notre société, mais se demande-t-on ce qu'il est bon de réaliser et pourquoi on cherche à réussir?
Publié le 20/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le culte de la réussite agite notre société, mais se demande-t-on ce qu'il est bon de réaliser et pourquoi on cherche à réussir?. Ce document contient 1065 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
«
Introduction :
Le culte de la réussite agite notre société, mais se demande-t-on ce qu'il est bon de
réaliser et pourquoi on cherche à réussir?
Avant de suivre une logique de rentabilité, les actions sont des possibilités pour l'homme
de réaliser ses désirs.
Si ses désirs s'arrêtent à l'efficacité et à la satisfaction personnelle,
la rentabilité est peut être la seule règle.
Mais l'homme est capable de suivre des fins
plus relevées d'un point de vue moral.
Quelles sont les « bonnes » fins de la volonté? Ne méritent elles pas un peu de sacrifice
personnel?
Mais d'autre part, peut on être bon dans une quelconque activité en s'arrêtant aux
échecs, en se décourageant et en passant à autre chose?
Problématique :
Est-on libre de déterminer sa volonté par autre chose que par une récompense?
I : La volonté d'un point de vue naturaliste
1. Le désir comme conservation de soi
Les philosophes mécanistes comme Hobbes ou Spinoza considèrent que l'homme est
entièrement soumis aux mécanismes de la nature.
Ils ont défini le désir comme un
certain effort (conatus) de l'être vivant pour persévérer dans son être.
C'est la tendance
fondamentale de tout être vivant, c'est sur ce désir fondamental que vont se décliner
tous les actes de volonté particuliers.
L'espérance et la persévérance sont donc innés,
elles expriment cet instinct vital du conatus.
2. La causalité des désirs
La volonté ne peut naturellement être mise en mouvement que par un certain désir, par
un plaisir à atteindre.
Le principe de causalité qui dit que tout effet est nécessairement
l'effet d'une cause est partout à l'oeuvre dans la nature.
Un motif de la volonté ne peut
être que l'attente d'un certain plaisir, on ne peut donc pas entreprendre sans espérer ni
entreprendre sans jamais réussir.
3. L'intelligence comme stratégie
L'intelligence pratique peut être définie comme le calcul des moyens et des fins.
Une
stratégie qui n'offre ni espoir ni résultat ne peut être conservée par un être intelligent.
L'intelligence trouve des stratégies d'adaptation au milieu et elle les modifie selon les
résultats.
Persévérer dans l'erreur est un acharnement inutile qui ne dénote que la
stupidité de l'agent.
Transition : La volonté considérée d'un point de vue naturaliste se présente dans ses
moyens comme dans ses fins comme un désir motivé par la réussite.
Mais peut on
penser des fins de la volonté qui soient servies pour elles mêmes?
II : Les valeurs supérieures à la réussite
1. L'autonomie de la volonté.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- En 1883, Jules Ferry, adressant une lettre aux instituteurs, écrit :«Que vous demande-t-on ? Des discours ? Des dissertations savantes ? De brillants exposés, un docte enseignement ? Non ! La famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens.»
- « Chacun cherche sa moitié » PLATON
- La société domestique comme la société religieuse est un puissant préservatif contre le suicide - Durkheim
- La crise économique, un tremplin pour repenser la société
- C.E. 9 mars 1951, SOCIÉTÉ DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE, Rec. 151