le covid-19 est expliquée
Publié le 10/04/2024
Extrait du document
«
La pandémie de Covid-19 Écouter est une pandémie d'une maladie infectieuse
émergente, appelée la maladie à coronavirus 2019 ou Covid-19, provoquée par
le coronavirus SARS-CoV-2.
Elle apparaît le 16 novembre 2019 à Wuhan4, dans
la province du Hubei (en Chine centrale), avant de se propager dans le monde.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte dans un premier temps la
république populaire de Chine et ses autres États membres, puis prononce l'état
d'urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier 2020.
Le 11
mars 2020, l'épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie5,6 par l'OMS qui
demande des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des
services de soins intensifs7 et pour renforcer l'hygiène préventive (suppression
des contacts physiques, bises et poignées de mains, fin des attroupements ainsi
que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des
mains, mise en application de quarantaine, etc.).
Pour freiner la formation de
nouveaux foyers de contagion et préserver les capacités d'accueil de leurs
hôpitaux, de nombreux pays décident des mesures de confinement, la fermeture
de leurs frontières et l'annulation des manifestations sportives et culturelles.
Ces
décisions ont des conséquences économiques, sociales et environnementales et
font peser des incertitudes et des craintes sur l'éducation, la santé et les droits
fondamentaux des populations et sur l'économie mondiale.
L’Organisation
mondiale de la santé déclare la fin de l'urgence sanitaire internationale le 5 mai
2023, soulignant que cela ne signifie pas que la maladie n'est plus une menace
mondiale8.
D'après le site worldometers.info qui compile les données
gouvernementales de chaque pays, 22 millions de personnes sont encore
déclarées infectées au 3 mars 2024, dont 35 500 dans un état « grave ou
critique »2.
Chronologie Articles détaillés : Chronologie de la pandémie de Covid19 et Enquêtes sur l'origine de la Covid-19.
Depuis l'apparition du SRAS puis du
MERS, une nouvelle pandémie à coronavirus était attendue et annoncée par
divers experts du domaine9.
Le 31 décembre 2019, le bureau de l'Organisation
mondiale de la Santé (OMS) en Chine a été informé de cas de pneumonie
d'étiologie inconnue (cause inconnue) détectés dans la ville de Wuhan, province
du Hubei en Chine.
Le 5 janvier 2020, l'OMS décide de suivre de très près la
situation à Wuhan, car pour l'OMS « Quarante-quatre cas de pneumonie
nécessitant une hospitalisation en si peu de temps, cela doit appeler à la
prudence ».
Le décompte de l'OMS s'arrête au 3 janvier, et depuis lors le nombre
de patients affectés est passé à 59, ont reconnu les autorités sanitaires
chinoises.
David Hui Shu-cheong10, expert en maladies respiratoires à
l'université de Hong Kong, interrogé par la chaîne américaine CNN, déclare : «
C'est une toute nouvelle pneumonie virale.
L'une des priorités est d'établir si elle
est transmissible entre humains.
La plupart des virus respiratoires peuvent être
transmis par l'homme, et tout dépend, en fait, de savoir à quel point ils sont
contagieux ».
L'OMS note toutefois que pour l'instant aucune preuve d'un tel
mode de transmission n'a pour l'heure été constatée.
L'organisation
internationale n'a d'ailleurs pas jugé nécessaire de faire des recommandations
spécifiques aux voyageurs qui auraient à se rendre à Wuhan.
Elle déconseille
même de mettre en place des restrictions aux mouvements de biens et
personnes en provenance de la Chine sur la base des informations disponibles.
Plusieurs pays voisins ont néanmoins pris des mesures préventives.
La Corée du
Sud a mobilisé une équipe d'intervention spécialisée dans les mises en
quarantaine sanitaire, tandis que les visiteurs en provenance de Chine qui se
rendent à Singapour doivent passer des contrôles spécifiques à la douane11,12.
Selon des études phylogénétiques publiées entre février et mai 2020, la maladie
apparaît entre octobre et décembre 201913, et plus précisément à la fin du mois
de novembre14,15.
Cependant, dans une étude publiée en juin 2020, des
chercheurs de l'Université de Barcelone annoncent avoir trouvé la présence de ce
virus dans des échantillons congelés des eaux usées de Barcelone, prélevés le 12
mars 201916.
Selon les informations connues en février 2020, le premier patient
diagnostiqué (estimé à cette époque comme le patient zéro) est identifié le 1er
décembre 201917 à Wuhan dans la province du Hubei, en Chine centrale18,19.
Le 16 décembre 2019 est repérée la première hospitalisation20.
L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) alerte dans un premier temps la république populaire
de Chine et ses autres États membres, puis prononce l'état d'urgence de santé
publique de portée internationale le 30 janvier, alors que 10 000 contaminations
et 213 décès ont été enregistrés en Chine21.
L'OMS n'avait depuis sa création, le
7 avril 1948, déclaré que cinq fois l'urgence internationale22.
Le 13 janvier 2020,
un premier cas est découvert hors de Chine continentale.
Deux navires de
croisière (le MS Westerdam et le Diamond Princess) sont aussi touchés.
Le
nombre total de malades hors de la Chine dépasse les 1 500 à la mi-février.[réf.
nécessaire] À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois met en œuvre des
procédures de confinement, et place plusieurs villes puis toute une région en
quarantaine, fermant de nombreux sites publics et déployant des moyens
sanitaires.[citation nécessaire] La maladie se répand hors de Chine dès janvier,
et le 25 février 2020 le nombre de nouveaux cas déclarés quotidiennement hors
de Chine est plus élevé que dans le pays23,24,25.
Le 11 mars 2020, l'épidémie
de Covid-19 est déclarée pandémie5,6 par l'OMS, qui demande des mesures de
protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs7
et renforcer l'hygiène préventive (suppression des contacts physiques, bises et
poignées de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations ainsi
que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des
mains, mise en application de quarantaine, etc.).
Cette pandémie mondiale
provoque des annulations en série de manifestations sportives et culturelles sur
toute la planète, la mise en place par de nombreux pays de mesures de
confinement pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion, la
fermeture des frontières de nombreux pays, et un krach boursier du fait des
incertitudes et des craintes qu'elle fait peser sur l'économie mondiale.[réf.
nécessaire] L'Institute for Health Metrics and Evaluation estime que le dixmillionième décès dû à la Covid-19 s'est produit le 25 mai 202126, soit
seulement 1 an, 6 mois et 9 jours après la détection du premier cas.
Our World
in Data le situe entre le 14 et le 21 juin de la même année3.
Données et
caractéristiques épidémiologiques Ouverture et partage des données Graphique
linéaire des cas cumulés de COVID-19 (bleu), des guérisons (vert) et des décès
dans le monde (rouge), au début de la pandémie, entre fin janvier et mi-août
2020.
La situation épidémiologique évolue constamment, mais les données sur le
virus et la Covid-1927 ont rapidement été partagées par les chercheurs.
La
séquence du génome est publiée dès le 5 janvier28, moins d'une semaine après
identification du virus.
La première prépublication d'une hypothèse de
transmission apparaît dès le 19 janvier29.
Diverses revues et éditeurs
scientifiques (ex.
: The Lancet, qui a créé un hub dédié, Nature, Elsevier, etc.)
ont mis à disposition des chercheurs et médecins, voire du grand public, leurs
ressources (articles de revues ; manuels scientifiques et médicaux, les produits
éducatifs…) ; Elsevier a créé à partir des données de Scopus une carte mondiale
interactive d'experts ; et il autorise désormais l'exploration (en texte intégral) de
ses données qui croissent exponentiellement depuis la fin 2019, dont via PubMed
Central des NIH et la base de données OMS, « gratuitement, et sans limitations
de copyright ».
Elsevier et The Lancet ont signé la déclaration du Wellcome Trust,
sur le partage, ouvert et rapide, des données et résultats de recherche sur la
pandémie, afin d'aider à la riposte de santé publique et à sauver des vies[réf.
nécessaire].
L'urgence sanitaire fait cependant que les découvertes et mises à
jour médico-scientifiques sont publiées avec une relecture par les pairs plus
rapide et moins méticuleuse que d'ordinaire, et parfois en prépublication avant
revue par les pairs ; la qualité des données primaires et des sources secondaires
doit dès lors être interprétée avec prudence30.
En outre des lacunes de données
sont dues au fait que les pays n'ont pas la même approche en termes de
dépistage ou de transparence31, pour des raisons financières, techniques et/ou
de politique.
S'y ajoute la qualité du système de veille sanitaire et de remontée
de l'information.
Le dépistage peut viser à être systématique (par exemple en
Corée du Sud), être ciblé uniquement sur des porteurs du virus présentant des
symptômes, ou ne viser que les cas les plus graves (par exemple en France)[réf.
nécessaire].
Le dépistage, quand il existe (certains pays, dont la France ont
manqué de tests durant des mois), ne se fait pas au même rythme partout.
Il a
été compliqué par le fait que la pandémie s'est propagée dans l'hémisphère nord
en hiver, au moment où circulent d'autres virus respiratoires (virus grippaux
notamment, qui produisent les mêmes symptômes initiaux, hormis l'hyposmie et
l'hypogeusie caractéristique fréquente de la Covid-19)32,33 ; de plus il existe un
décalage entre cas confirmés et cas réels.
Les....
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