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Le coup d'Etat du 2 décembre 1851«Le 18-Brumaire de Louis Bonaparte».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 «Le lB-Brumaire de Louis Bonaparte» (Marx) En octobre 1850, à la revue de Satory, la troupe crie: ((Vive l'empereur!» au passage de Louis-Napoléon Bonaparte.

Le général Changarnier, qui tente de réagir, est destitué.

On comprend alors que l'armée est mûre pour un coup d'Etat.

Louis-Napoléon, élu président de la République le 10 décembre 1848 pour quatre ans, n'est pas rééligible.

Ne pouvant obtenir d'une Assemblée incommode la révision de la Constitu­ tion qui lui permettrait de garder légale­ ment le pouvoir, il se décide à l'action illégale.

Il la prépare par une habile campagne dans le pays, parlant d'hon­ neur national, de Napoléon 1er, de pro­ grès social et de liberté.

D'autre part, il ne manque pas une occasion de discré­ diter les députés.

En refusant, en novem­ bre 1851, de rétablir, sur proposition du président, le suffrage universel amputé par une loi du 31 mai 1850, ils lui four­ nissent contre eux-mêmes une arme sup­ plémentaire.

Assisté par un petit comité de fidèles comprenant Morny, Persigny, le général de Saint-Arnaud et le préfet de police Maupas, Louis-Napoléon a fixé l'opéra­ tion au 2 décembre, anniversaire du sacre de 1804 et d'Austerlitz.

A l'aube, Maupas fait procéder à l'arrestation d'une poignée d'hommes susceptibles d'organiser une résistance (entre autres Thiers, Cavaignac, Changarnier, Lamo­ ricière, Bedeau).

En même· temps, le gé­ néral Magnan poste des troupes sûres aux points stratégiques.

A 6 heures, Morny réveille le ministre de l'Intérieur, Thorigny, et lui dit: «C'est moi qui ai l'honneur de vous remplacer.» A 7 heu­ res, des proclamations sont affichées, qui annoncent en des termes habiles l'opération et ses buts: dissolution de l'Assemblée nationale, maintien de la République, rétablissement du suffrage universel, élaboration d'une Constitu­ tion, etc.

Dans la matinée, près de 300 députés, réunis à la mairie du x•, votent la dé­ chéance du président.

Saint-Arnaud', ministre de la Guerre, les fait arrêter aussitôt.

La ville est calme.

Cependant, le 3 au matin, une barricade se dresse faubourg Saint-Antoine.

Un soldat est tué, la troupe riposte, le député Baudin est mortellement blessé.

De nouvelles barricades s'élèvent.

Morny laisse se dé­ velopper l'insurrection (à peine 2000 émeutiers) pour mieux l'abattre.

Le 4, dans l'après-midi, les troupes de Magnan passent à l'action; 209 curieux ou insurgés sont tués et plusieurs centai­ nes, blessés.

En province, des mouve­ ments de résistance sporadiques sont vite réduits.

L'épuration est rondement menée.

Le coup d'Etat est un triomphe.

La France l'approuve le 20 décem­ bre 1851 à une écrasante majorité (7 439 216 oui contre 646 737 non). 2 / 2. »

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