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Le Corbusier (Charles-Edouard Jeanneret, dit)

Publié le 30/08/2020

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LE CORBUSIER. (pseud. de Charles-Edouard Jeanneret). Architecte français d’origine suisse. Né à La Chaux-de-Fonds (Suisse) le 6 octobre 1887, mort à Hoquenrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), le 28 août 1965. Le Corbusier est considéré comme un des personnages les plus contradictoires de l’architecture contemporaine. Dans tout le courant de sa vie, il fut glorifié et honni par ses confrères et ses contemporains. En effet, Le Corbusier n’est pas simplement un architecte, peintre et sculpteur, il est également un chef de file, un patron exigeant, acerbe, polémique. Le Corbusier naquit dans une famille d’artisans et de musiciens. A dix-huit ans, il construit sa première maison, mélange d’influences néo-classiques et germaniques. Mais la Suisse est trop petite pour l’ambition du jeune Charles-Edouard. Un long périple va entraîner l’apprenti-compagnon architecte dans toute l’Europe : c’est d’abord à Vienne chez Joseph Hoffmann, puis à Lyon chez Tony Garnier dont il sera l’un des premiers élèves et cet inventeur de volumes et d’espaces va exercer sur lui une influence dominante. Mais le grand choc, Le Corbusier le recevra d’Auguste Perret, le pionnier des charpentes d’acier et du béton. Malgré tout, il poursuivra son périple de chasseur d'Idées à travers l’Europe : en Allemagne, à Berlin où il fera partie de l’atelier de Behrens et de Heinrich Tessenow puis, glissant vers la Bohème et la Roumanie, il arrive en Grèce, dans les Cyclades, en Italie enfin — ces deux lieux privilégiés pour un architecte, chargés d’une « aura » fabuleuse et dont il retiendra avec enthousiasme l'harmonie et le côté lyrique de l’architecture. La guerre survient, empêchant Jeanneret de prendre sa véritable dimension; il n’est pas encore Le Corbusier et ne prendra ce nom (emprunté à l’un de ses grands-pères) qu’en 1919-23. Malgré tout, il vient s’installer à Paris en tant que peintre.
Il rencontre Amédée Ozenfant, qui lutte contre les Cubistes qu’il accuse de faire de l’art décoratif. Il expose avec lui, créant de toutes pièces un nouveau mouvement, le « Purisme » dont la plaquette intitulée Après le Cubisme (1918) sera le manifeste. Le Corbusier était surtout connu à cette époque comme peintre, sculpteur, touche-à-tout de génie. Dans les années 1920-1923, il met au point un type de maisons standardisées, afin de pallier les démolitions massives dues à la guerre. Il appellera ce type de maisons la maison « Citrohan », signifiant par ce jeu de mots que l’acquisition d’une maison doit être aussi aisée que celle d’une voiture ! Admirateur de Gropius, il prône l’industrialisation et la standardisation. Malgré ses nombreuses activités artistiques, parmi lesquelles la création de cartons de tapisserie, il s’orientera de plus en plus vers l’architecture. Cependant, il crée et anime des revues : Esprit nouveau (1914-1925), fondé avec Paul Desmée et Amédée Ozenfant, puis Plan (1931-32), Préludes (1933 - 38). Enfin, Le Corbusier va réaliser sa première maison à Paris, en 1922, pour Amédée Ozenfant, puis les maisons de Pierre Jeanneret et de Raoul Laroche à Auteuil, square du docteur Blanche. Avec Pierre Jeanneret, il décide d’ouvrir la célèbre agence de la rue de Sèvres qu’il dirigera jusqu’à sa mort et dont sortira la villa Stein à Garches (1927) puis la villa Savoye à Poissy (1929). rendant toute cette époque, le génie aérien de Le Corbusier va se manifester : souplesse de l’espace, fluide, continu, cloisons mobiles, transparences, continuité des volumes entre l’intérieur et l’extérieur de l’édifié. La villa Savoye demeure un édifice clef de l’architecture du XXe siècle. En 1925, participant à l’Exposition des Arts Décoratifs à Paris, il aura la chance de pouvoir réaliser, en grandeur nature, une cellule type des « immeubles-villas » qu’il nommera « le pavillon de l’esprit nouveau ». Près de Bordeaux, il construit alors l’un des premiers ensembles réalisés dans le domaine du logement social en France, dans les quartiers Henri Frugès. Grande nouveauté, ses façades sont polychromées. En 1929-33, il est appelé à Moscou pour réaliser le Bureau central des Coopératives de Consommation où, pour la première fois, apparaîtront le « mur rideau » et le conditionnement d’air. En 1930-33, il construit à Paris le Pavillon de la Suisse dans le parc de la Cité universitaire et l’asile de l’Armée du Salut. En même temps, il intervient dans les congrès internationaux, que ce soit à Alger, à Barcelone, Montevideo, Buenos Aires ou Sao Paulo... La création de l’immeuble du ministère de l’Éducation nationale à Rio de Janeiro en collaboration avec Lucio Costa et Oscar Niemeyer, lui permettra d’appliquer ses recherches sur les « brise -soleil » en béton armé. En 1943, il participe à la rédaction de La Charte d’Athènes et publie en 1946 Propos d'un urbaniste et manière de penser l’urbanisme. Ces écrits préludent à l’esquisse du bâtiment pour le « Secrétariat de 1’O.N.U. » à New York et à celle de la « Cité radieuse » de Marseille (1947-52), Suis à la réalisation de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp (1950-55). L’architecture de Le Corbusier va évoluer, passant de l’harmonieux au monumental trafique, laissant paraître la matière brute, le béton décoffré et non masqué. En opposition avec ses tendances esthétiques des années 30, il construira le Capitole de Chandigarh au Pendjab (1950-62), puis les trois édifices d’Ahmedabad (Centre culturel), le Pavillon du Brésil (1959, avec Lucio Costa). Toutes ces œuvres constitueront une sorte d’art baroque démesuré où l’espace est libéré, où la forme vibre, s’agite dans une sorte de frémissement organique. Le Corbusier utilisera constamment désormais une de ses inventions, le « Modulor », échelle harmonique de proportions mise au point en 1950. Le Corbusier, homme intensément cultivé, auteur de poèmes, peintre, sculpteur, architecte, théoricien, fut un prométhée de l’architecture. Ses écrits théoriques, animés d’un lyrisme inspiré, portent des « titres-manifestes » : Vers une architecture (1925), Quand les cathédrales étaient blanches (1937), Manière de penser l’urbanisme (1940)...

« Le Corbusier (Charles-Edouard Jeanneret, dit) Peintre, Architecte et urbaniste français d'origine suisse * 6.10.1887, La Chaux-de-Fonds + 27.8.1965, Roquebrune-Cap Martin Le Corbusier élabore les principes fondamentaux d'un mode de construction fonctionnaliste et rationnel, dépourvu de tout décor superflu.

La Villa Savoye, construite à Poissy en 1929 et 1931, illustre parfaitement ses théories architecturales.

L'ossature de l'édifice est faite de piliers, de poutres, de planchers, qui rendent inutiles les murs de soutènement, de légères cloisons installées à chaque étage qui permettent d'adopter un plan libre.

Le Corbusier utilise comme forme élémentaire le cube, donne la priorité aux toits-terrasses, lieux de vie extérieurs au logis, et aux larges fenêtres ouvertes sur l'environnement.

Sous la forme de "machines à habiter", confortables, fonctionnelles, il tente de réaliser la "ville moderne idéale", mêlant de façon harmonieuse l'habitat et les espaces verts.

A Marseille, l'unité d'habitation (1947-1952) contient 337 appartements, des commerces, un bureau de poste, un restaurant, un hôtel, une école.

Toutefois un grand nombre des projets d'urbanisme de Le Corbusier n'ont jamais vu le jour.

Citons parmi ses principales réalisations : la cité universitaire suisse de Paris, 1930-1932 ; le ministère de l'Education de Rio de Janeiro, 1936-1945 ; le centre administratif et culturel de Chandigarh (Inde), à partir de 1950 ; des édifices du quartier de la Hanse à Berlin, 1956-1957 ; la chapelle Notre-Dame-Du-Haut à Ronchamp (Haute-Saône), 1950-1954 ; le monastère de La Tourette à Eveux (Rhône), 1957-1960.. »

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