Le CoranIl est la parole incréée, le verbe incarné et le souffle divin.
Publié le 23/05/2020
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Le Coran
Il est la parole incréée, le verbe incarné et le souffle divin.
C’est dans une caverne proche de La Mecque, Ghâr Hira, que vers l’an
610 ou 611 le prophète Mohamed entendit lors de l’une de ses retraites
l’ange Gabriel, Jibrîl, lui dire : “ Récite, lis, annonce (iqrâ) ”.
Surpris, le
Prophète répondit : “ Mais je ne sais pas lire ”.
L’ange Gabriel lui
demanda alors de répéter la Parole : “ Lis au Nom de ton Seigneur qui
a créé ! Il a créé l’homme d’un caillot de sang.
Lis ! Car ton Seigneur
est le Très-Généreux qui a instruit l’homme au moyen du calame et lui
a appris ce qu’il ignorait ” (Le Caillot de sang, XCVI, 1-5).
Ce sont là les premiers mots de cette “ Parole ” incréée et sublime,
énoncée par l’ange Gabriel, annoncée par le Prophète et transmise aux
hommes par le truchement de récitateurs (houffaz) dont la mémoire
prodigieuse a permis de la préserver de l’oubli.
Révélé dans sa totalité en une langue arabe “ claire ”, la langue du
Hidjaz – “ Mais celui auquel ils pensent parle une langue étrangère,
alors que ceci est une langue arabe claire ” (Les Abeilles, XVI, 103) –, et
n’acceptant aucun aménagement, ni ajout, ni suppression, le Coran est
le Livre par excellence, le Livre sur lequel aucun doute n’est permis (la
rayba fihi), car le doute en cette matière relève de l’incroyance.
“ Voici
le Livre ! Il ne renferme aucun doute ; il est une direction pour ceux
qui craignent Dieu.
[...] Quant aux incrédules : il est vraiment
indifférent pour eux que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses
pas ; ils ne croient pas.
Dieu a mis un sceau sur leurs c œ urs et sur leurs
oreilles ; un voile est sur leurs yeux et un châtiment terrible les
attend ” (La Vache, II, 1-6).
Du reste, le moushaf, le Coran physique que nous pouvons consulter
et toucher, n’est, aux yeux des ésotérismes musulmans, que la copie
visible, l’archétype divin, de cette materia prima qui est préservée de
toute éternité sur une Table gardée : “ Ceci est au contraire un Coran
glorieux écrit sur une Table gardée ! ” (Les Constellations, LX, 22).
Le terme Cor’ân vient du verbe qaraa et du substantif qirâ’a, qui
signifie “ lecture ” ou “ récitation ”, rappelant ainsi la dictée de
l’archange au Prophète qui commença vers l’année 610-611 pour
s’achever en l’an 632 après J.-C..
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