Le christianismeLe christianisme est une religion de l'incarnation ; le Christ, à la foisDieu et homme, est le médiateur de notre salut : il s'est fait hommepour nous permettre d'entrer dans la vie de Dieu.
Publié le 23/05/2020
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Le christianisme
Le christianisme est une religion de l’incarnation ; le Christ, à la fois
Dieu et homme, est le médiateur de notre salut : il s’est fait homme
pour nous permettre d’entrer dans la vie de Dieu.
Cette clef du
symbolisme chrétien trouve son prolongement dans les sacrements, à
la fois paroles et signes visibles, puisqu’ils font appel aux cinq sens.
Au-delà des paroles qu’on écoute et des gestes qu’on voit, la liturgie
nous fait aussi sentir l’encens ou le baume, goûter le pain et le vin
devenus corps et sang du Christ (en cela l’Eucharistie est bien plus
qu’un symbole, mais le mémorial du sacrifice du Christ toujours
renouvelé) ; par les impositions des mains, les onctions, elle fait
toucher, elle se penche sur les malades, elle est attentive aux pauvres
de toute espèce et maintient le contact avec les mourants.
Dieu se
révèle et se donne à nous dans nos relations les plus vitales, et sa
religion reste profondément humaine.
Le symbole unit et regroupe, même si les chrétiens ne vivent pas la
parfaite unité qu’avant sa Passion le Christ demandait à son Père pour
ses disciples.
Malgré de nombreuses occasions de dissentiments et de
ruptures, l’Église a su conserver cette unité tout un millénaire, puisque
c’est en 1054 que fut consommé le schisme d’Orient.
Cinq siècles plus tard – au XVI esiècle – ce fut la Réforme de Luther qui sépara les chrétiens d’Europe occidentale et provoqua les guerres de religion. Mais le XX esiècle a vu se multiplier au sein du mouvement œ cuménique les initiatives et les gestes de rapprochement : voici ce qu’écrit le pape Jean-Paul II aux premières lignes de sa Lettre encyclique Ut unum sint (“ Qu’ils soient un ”) du 25 mai 1995 : “ L’appel à l’unité des chrétiens, que le deuxième Concile œ cuménique du Vatican a proposé à nouveau avec une détermination si passionnée, résonne avec toujours plus d’intensité dans le c œ ur des croyants, particulièrement à l’approche de l’An 2 000 qui sera pour eux un saint Jubilé, mémoire de l’Incarnation du Fils de Dieu qui s’est fait homme pour sauver l’homme ”. Les Églises s œ urs d’Orient, qu’on appelle “ orthodoxes ” (littéralement “ à la foi droite ” en grec), pratiquent en substance la même foi et les mêmes sacrements que l’Église catholique, selon des modes d’expression différents mais complémentaires : alors que la réforme liturgique de Vatican II et sa volonté d’un retour à la noble simplicité dans les rites ont pu provoquer un regrettable appauvrissement des. »
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