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LE CHRISTIANISME, RACINE DES DROITS DE L'HOMME

Publié le 30/06/2020

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« La pensée chrétienne s'est d'abord élevée contre toute conception qui verrait dans la nature la source du droit : cette source, c'est Dieu et sa parole, la Bible. Ainsi au XIIe siècle dans le Décret de Gratien, qui constitue la première grande somme médiévale de droit, le droit naturel posé comme source du droit, est.défini : « ce que contiennent les Écritures». Il y a une ten dance vers une théologisation du droit : la cité terrestre doit se modeler sur la cité céleste. Mais cette tendance ne se concrétisera jamais, contrairement à ce qui fut le cas pour l'islam. La scolastique médiévale, notamment avec saint Thomas d'Aquin (1225-1274) va reconduire la doctrine aristotélicienne du droit naturel et du droit civil, et la concilier avec la théologie et l'anthropologie chrétiennes. Selon saint Thomas le droit naturel, c'est l'ordre voulu par Dieu. « Il y a une loi éternelle, c'est la raison qui gouverne tout l'univers et qui existe dans l'intelligence divine » (Somme théologique, la, llae, qu.90, a.1). Cette loi est connue de tous les hommes, soit par la révélation, soit par la raison : « Il y a dans les ...»

« LE CHRISTIANISME, RACINE DES DROITS DE L'HOMME /1 apparait donc que si /'Antiquité n'a pas méconnu l'idée d'un droit naturel, elle n'a guère développé celle des droits de l'homme.

Du moins ne les a-t-elle ni proclamés, ni, encore moins, fait passer dans la loi.

Même l'affirmation par les sophistes -reprise par les stoïciens, comme Epictète - de l'égalité naturelle des homm es, n'a eu aucune incidence directe sur leur statut légal, et, en particulier, n'a nullement remis en cause l'esclavage.

Le droit romain, qui servira de modèle à tout le droit occidental, ignore résolum ent l'Homme, la Personne humaine, pour ne considérer que différentes catég_ories sociales qui toutes ont des droits divers. De fait, c'est ailleurs que dans la pensée politique et philosophique gréco-latine qu'il faut rechercher la principale source de la doctrine des droits de /�homme, à savoir dans le christianisme. Epictète : l'homme, citoyen du monde « Celui qui prend conscien ce du gouvernement du monde, qui sait que la plus grande, la plus importante, la plus vaste de toutes les familles est l"'ensemble des hommes et de Dieu", que Dieu a jeté ses semences non seulement dans mon pêre et mon aïeul, mais dans tout ce qui est engendré et croît sur la terre et principalement dans les êtres raisonnables, parce que, en relation avec Dieu par la raison, ils sont seuls de nature à participer à la vie commune avec lui, pourquoi un tel homme ne dirait-il pas : je suis du monde ; je suis fils de Dieu ? » (Entretiens, I, VI, trad.

Bréhier.) Comme le christianisme, le stoïcisme a enseigné l'égalité fondamentale de tous les hommes.

Mais en posant que la volonté droite et la vérita­ ble liberté consistent à accepter l'ordre établi par le destin, le stoïcisme enjoint à chacun de @ la loi de Dieu qui impose à l'homme une somme de devoirs, reconnaî� à l'homme des droits, égalemen� acco rdés par Dieu, qui son� des droi�[ sur le monde, e� cela, �T_­ jours selon la Bible, où Dieu di� à propos de l'homme (Genèse 1, 28) qu'il commande aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, aux bêtes, à toute la terre, et à tous les repti­ les qui se remuent sous le ciel.

La na�_Z@ devien� alors média�HTR en�Z@ l'homme e� Dieu.

LA SYNTHÈSE DE SAINT THOMAS D'AQUIN La pensée chré�H@RR@ s'es� d'abord élevée con�Z@ �T_e concep�HTR qui verrait dans la na�_Z@ la source du droit : ce�e source, c'es� Dieu e� sa parole, la Bible.

Ainsi au x11e siècle dans le Décre� de Gra�H@R qui cons�Hue la première grande somme médiévale de droi� le droi� na�_Z@K posé comme source du droi� es�?mDHRi :« ce que con�H@R­ nen� les Ecri�_Z@[i Il y a une �@R- dance vers une �FmTKTEH[;ion du droi� : la ci�m �@ZZ@[re doi� se mode­ ler sur la ci�m céles�@ Mais ce�e �@R?;R>@ ne se concré�I[era jamais, con�Z;HZ@P@R à ce qui fu� le cas pour l'islam.

La scolas�HY_@ médiévale, no�;P­ men� avec sain� Thomas d'Aquin (1225-1274) va reconduire la doc­ �ZHR@ aris�Télicienne du droi� na�_q rel e� du droi� civil, e� la concilier avec la �FmTKTEH@ e� l'an�FZTWTKTEH@ chré�H@RR@[ Selon sain� Thomas le droit na�_Z@K c'es� l'ordre voulu par Dieu.

« Il y a une loi é�@ZR@KK@ c'es� la raison qui gouverne �T_ l'univers e� qui exis�@ dans l'in�@KKHE@R>@ divine » (Somme théologique, la, llae, qu.90, a.1).

Ce�e loi es� connue de �T_[ les hommes, soi� par la révéla�HTR soi� par la raison : « Il y a dans les. »

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