Le chômage
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
A la suite de la crise des « subprime » de l’été 2007, les économies des pays développés subissent un
net ralentissement de leur croissance économique en 2008.
Aux Etats-Unis, le gouvernement Bush n’a
pas Hésité à soutenir l’expansion en diminuant fortement les impôts, ce qui a creusé le déficit
budgétaire.
Une politique de relance est une politique économique conjoncturelle qui a pour but de relancer
l'économie d'un pays ou d'une zone monétaire lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées.
La finalité est de favoriser la croissance pour lutter contre le chômage.
Pourquoi faut-il des politiques conjoncturelles ?
Les politiques conjoncturelles assurent la régulation des fluctuations économiques.
L’observation du
fonctionnement des économies de marché fait apparaître des déséquilibres macro-économiques : des
crises se produisent, le niveau des prix s’envole, le déficit extérieur se creuse, le chômage croit etc…
En particulier, la production et l’emploi sont souvent inférieurs à ce qu’ils pourraient être.
C’est
particulièrement le cas depuis la crise de 2008.
Le taux de chômage s’élève ainsi en France à 10% de
la population active aujourd’hui.
Le Produit Intérieur Brut (qui mesure le volume de la production
totale sur le territoire pendant 1 an) a, quant à lui, reculé de 2,7% en 2009 par rapport à 2008.
L’analyse de l’équilibre emplois-ressources nous apprend que ce repli s’explique principalement par
une forte baisse de l’investissement ainsi qu’un ralentissement de la consommation, les anticipations
des ménages et des entreprises étant pessimistes, ils reportent les dépenses qui peuvent l’être et
augmentent leur épargne par précaution, participant ainsi à l’aggravation de la récession (cercle
vicieux).
Le premier objectif de la politique conjoncturelle doit donc être que les ressources en travail et en
capital disponibles soient entièrement utilisées, ce qui veut dire la production la plus forte possible et
l’absence de chômage (le plein emploi se situant aux alentours de 4% compte tenu du chômage
frictionnel).
Mais il faut aussi que cette croissance ne soit pas menacée par des déséquilibres tels que
l’inflation ou le déficit du commerce extérieur.
La difficulté est donc que ces objectifs sont souvent contradictoires.
Ainsi, une accélération de la
croissance du PIB oblige à recruter.
Elle est donc bonne pour réduire le chômage.
Mais il se peut que
les entreprises aient du mal à répondre à la demande à court terme et en profitent pour augmenter leurs
prix, ce qui accroit l’inflation.
De manière générale, une croissance lente s’accompagne souvent de
chômage et de prix stables, alors qu’une croissance rapide va de pair avec l’inflation et la baisse du
chômage.
Face à ce dilemme de politique économique, l’Europe, depuis l’€, a privilégié la stabilité des
prix au détriment de l’emploi alors que les Etats-Unis privilégient davantage l’emploi quitte à
connaître de l’inflation.
Il est fréquent de résumer l’état de la conjoncture par le « carré magique » de Nicholas Kaldor, en
présentant sur un même graphique la variation annuelle du PIB, le taux de chômage, le taux d’inflation
et le solde du commerce extérieur en % du PIB.
En traçant ces données économiques de plusieurs
pays à la même date (ou du même pays à des dates différentes) on peut comparer aisément leur santé
économique respective : plus la surface du losange est grande, meilleure est la conjoncture, plus la
figure est déformée par rapport au losange, plus l’économie est « déséquilibrée »..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Quelques solutions pour lutter contre la pauvreté et le chômage ?
- Quelle est l’influence de l’Etat sur l’évolution de l’emploi et du chômage ?
- Réunion (2002-2003): Chômage en baisse
- La lutte contre les déséquilibres Le chômage
- Cout du travail et chômage