LE CAP-VERT AU XXe SIÈCLE

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Archipel de l'océan Atlantique, à l'O. de Dakar ; capitale Praia. Découvertes en 1456 par le navigateur vénitien Cadamosto, au service du Portugal, ces îles restèrent colonie portugaise jusqu'au XXe s. et jouèrent un rôle important dans la traite des Noirs. À la suite de la révolution portugaise de 1974, l'archipel devint indépendant le 14 juill. 1975. Le Cap-Vert envisagea une union avec la Guinée-Bissau, mais le coup d'État du 14 nov. 1980, qui élimina du pouvoir en Guinée-Bissau les métis d'origine capverdienne, refroidit les relations entre les deux États. Le PAIGC, parti de l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert fut remplacé par le parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV). Avec 93 % des suffrages exprimés aux élections de déc. 1980, son secrétaire général, Aristides Pereira, fut élu chef de l'État en févr. 1981. 1990 fut l'année du multipartisme et, l'année suivante, les premières élections législatives et présidentielle pluralistes furent remportées par le Mouvement pour la démocratie, et par son chef, Antonio Mascarenhas Monteiro, qui, seul candidat à sa succession, fut réélu en févr. 1996. Il convertit le pays au libéralisme économique et le rapprocha du Portugal en le faisant entrer, en 1996, dans la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Il signa en 1998, un accord liant la monnaie cap-verdienne à l'escudo portugais. Cependant, malgré les réformes économiques, la moitié des Cap-Verdiens vivent toujours au-des-sous du seuil de pauvreté.