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Le Cancer: l’INCA : l’Institut National du Cancer

Publié le 19/06/2024

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« Introduction : Bonjour à toutes et à tous, Nous sommes des représentants de l’INCA : l’Institut National du Cancer, et si nous sommes ici aujourd’hui, c’est dans le cadre d’une campagne de prévention, que nous réalisons. Alors, celle-ci ne portera pas sur le cancer en général, car cela prendrait trop de temps de tout vous expliquez.

Mais sur un certain IST que je suis sûr, vous connaissez, ou du moins, dont on vous a déjà parler par le passé: il s’agit du papillomavirus. Notre campagne et notre présentation aujourd’hui permettra de répondre à une question : « le papillomavirus est-il bientôt une maladie rare ? » Pour cela, nous commencerons par vous parler est bien du papillomavirus, des cancers qu’il provoque etc… Puis, nous vous détaillerons le processus de cancérisation, avant de finir sur comment prévenir, guérir et se protéger de ce virus. I) Le papillomavirus Les papillomavirus sont des virus très répandus qui touchent aussi bien les hommes, que les femmes.

Il s’agit du premier IST (Infection sexuellement transmissible) virale. On estime qu’environ 70% à 80% des hommes et des femmes sexuellement actifs rencontreront un papillomavirus au moins une fois dans leur vie. L’infection à papillomavirus humain (HPV) se transmet à l’occasion des rapports sexuels et/ou des contacts intimes de peau à peau, même sans pénétration avec une/des personnes porteuses du virus.

Les papillomavirus peuvent être notamment transmis par les doigts lors de caresses intimes.

La plupart des personnes sont contaminées dès le début de leur vie sexuelle.

La contagiosité́ de l’infection à papillomavirus est élevée : environ 60% des partenaires de personnes infectées développeront eux-mêmes une infection HPV. Dans la majorité́ des cas (90%), l’infection ne provoque aucune maladie.

Elle est éliminée spontanément par l’organisme.

De plus, en général, celle-ci est silencieuse et les personnes, pour la plupart, ne présentent aucun symptôme. Mais dans environ 10% des cas, l’infection à un papillomavirus à haut risque cancérigène (notamment les HPV 16 et 18) devient « persistante » et peut provoquer différents types de lésions précancéreuses et évoluer au fil du temps en cancers. Ces cancers touchent la peau et les muqueuses du corps humain.

En clair, les zones intimes des femmes et des hommes (vulve, vagin, col de l’utérus, anus et pénis) mais aussi des voies aéro digestives supérieures (bouche et gorge). Le cancer du col de l’utérus est le plus fréquent des cancers dus aux papillomavirus.

Il représente le 12e cancer de la femme en France.

Il est quasi-exclusivement dû aux papillomavirus.

Près de 500 000 nouveaux cas et 250 000 à 300 000 victimes sont recensés chaque année.

Il peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d’incidence entre 20 et 40 ans, l’âge médian de découverte est de 53 ans. Les éventuels symptômes apparaissent tardivement, le plus souvent quand le cancer est déjà constitué et a atteint un stade avancé, comme c’est le cas pour le cancer du col de l’utérus.

Ainsi, il est très important de se faire dépister régulièrement mais nous y reviendrons plus tard. II) Le processus de cancérisation Il arrive lors de la réplication de l’ADN, que des altérations apparaissent sur certains gènes. On appelle cela des mutations.

Dans ce cas-là, deux cas de figures possibles : soit la cellule possédant les gènes altérés est réparable (et elle pourra reprendre une division cellulaire saine en étant parfaitement opérationnelle), soit les gènes de la cellule sont trop altérés et non réparables alors la cellule est détruite (apoptose). Toutefois, en règle générale, une cellule ne devient pas cancéreuse lorsqu’elle n’a acquis qu’une ou deux anomalies génétiques.

C’est l’accumulation de nombreuses altérations non réparées au cours du temps qui lui confère les propriétés d’une cellule cancéreuse.

Cela explique en partie pourquoi la fréquence des cancers augmente avec l’âge et avec la durée ou l’intensité d’exposition à des agents mutagènes. Certains facteurs peuvent influencer l’apparition de ces « erreurs » (mutations) dans l’ADN et augmenter le risque de développer un cancer.

C’est le cas notamment de l’alcool, du tabac, les IST, certains traitements et contraceptifs, les gènes de prédispositions etc… Le développement de cellules cancéreuses posent un réel soucis car elles provoquent des dommages dans leur propre ADN.

Ainsi, elles vont avoir un impact sur les gènes oncogènes et antioncogènes, responsables de la prolifération cellulaire.

L’organisme ne les régulera plus et elles vont commencer à proliférer de façon incontrôlée jusqu’à l’apparition d’une masse, que l’on appelle tumeur. Une fois la tumeur formée, celle-ci va détourner la circulation sanguine (pour que ces cellules soient nourries).

La tumeur, que l’on va appeler primaire, une fois bien développée et reliée à la circulation sanguine, va pouvoir débuter son processus de colonisation. Dans un premier temps, elle va déverser des exosomes dans la circulation sanguine.

Les exosomes sont des micro-particules cancéreuses permettant de conditionner et préparer de nouveaux endroits à coloniser.

Ainsi la tumeur primaire va pouvoir cibler une zone qu’elle pourra envahir dans un futur plus ou moins proche (zone métastatique) Dans un second temps, les cellules cancéreuses vont modifier leur forme afin de pouvoir résister aux contraintes mécaniques, physiques et chimiques de la circulation sanguine, avant d’être déversé dans le réseau sanguin. Dans le sang, les cellules cancéreuses vont se camoufler et se protéger en se recouvrant de protéines ou de plaquettes, des différentes cellules du systèmes immunitaire qui vont essayer de la reconnaitre et de la détruire. Elles poursuivent ensuite leur chemin et atteignent leur destination.

Elles quittent alors la circulation sanguine et vont aller se loger dans la zone secondaire précédemment ciblé afin de générer une nouvelle masse tumorale (masse secondaire / métastases) Elle aussi détourne la circulation sanguine pour survivre  Nouvelle colonisation  Processus qui va se répéter afin de générer de nouvelles métastases ce qui va rendre les cellules cancéreuses difficile à cibler Plusieurs années peuvent s’écouler entre le début d’une infection par un HPV oncogène et l’apparition d’un tel cancer. En règle général, les décès par cancer sont surtout dus aux dommages causés par les métastases.

C’est pourquoi il est important de diagnostiquer précocement la maladie, avant sa dissémination dans l’organisme.  Prévenir, guérir et se protéger a) Prévenir Les cancers sont principalement dû: au tabac et à l’alcool (les 2 plus importants), aux infections (ex : papillomavirus), notre alimentation etc… Pour réduire les risques de développer un cancer, il est important de : ne pas fumer, ne pas consommer excessivement de l’alcool, de ne pas multiplier les partenaires sexuels (hommes ou femmes) et de se protéger, ou encore, de respecter les règles d’hygiène des parties intimes. Mais il est également important de se faire dépister régulièrement, afin de détecter une éventuelle présence de maladie.

Les premiers tests se font à 1 ans d’intervalle.

Puis, tous les 3 ans pour les 25 à 29 ans.

Puis, tous les 5 ans pour les 30 à 65 ans. Pour se faire dépister, il existe plusieurs méthodes.... »

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