Le cahier de Douai: les qualités et/ou les défauts du recueil
Publié le 29/10/2021
Extrait du document
«
DEVOIR MAISON FRANÇAIS
I- Le premier paragraphe (10 points) aura pour but de vous préparer à l’entretien et
consistera en une critique personnelle du recueil.
Vous expliquerez donc précisément
les qualités et/ou les défauts du recueil.
Vous devrez vous appuyer sur - au moins -
cinq arguments précis (citations, présentation des thèmes, études de procédés
rhétoriques, rythmiques ...).
Les cahiers de Douai est un recueil de vingt-deux poèmes écrit par Arthur
Rimbaud lors de son adolescence publié en 1895.
On peut remarqué que Rimbaud
recherche son style dans ce recueil.
Dans ce livre on ressent aussi l’envie de choqué
de la part du poète.
Dans les cahiers de Douai Rimbaud imite les autres poètes de son
époque pour trouver sa voie ,son époque est celle des poètes maudits (qu’il partage
avec Baudelaire).
Ce livre perçois les idées du moments au XIX qui sont le poète
acrobate boycotté de la société dans le poème « sensation », « ma bohème ».
Et une
des deuxième image en vogue au XIX est celle du poète sensible, capable de
percevoir le monde différemment dans son livre on discerne que Rimbaud rejoint ses
prédécesseurs ou ses contemporains sur l’idée que le poète est un être à part, mais
dans « le Buffet », le poète perçoit des murmures, des voix qu’il ne nous dit pas
encore.Rimbaud introduit dans ces lettres la notion de travail en poésie« Je veux être
poète, et je travaille à me faire voyant », « Il s’agit d’arriver à l’inconnu par le
dérèglement de tous les sens », « JE est un autre ».
Il y a chez Rimbaud l’idée que
l’on porte une autre personne en nous, et pour pouvoir la découvrir il faut faire un
travail sur soi même.
Toujours dans cette idée il utilise une métaphore pour exposer
cette idée : « si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute ».
Rimbaud essaye
donc de voir ce qui s’éveille en lui au contact du monde, quand ses sens sont en éveil,
et va même pousser sa recherche aux limites des sens : « Le poète se fait voyant par
un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ».Enfin, le poète est
« voleur de feu ».
La poésie est traditionnellement associée au mythe d’Orphée, ici,
Rimbaud l’associe à Prométhée ; le poète volerait donc aux dieux pour donner aux
hommes…
Les livres de Douai porte déjà un esprit de révolte et de provocateur pour un si jeune
poète.Les principaux thèmes de ses poèmes sont essentiellement d’ordre critique et
polémique.
Il provoque délibérément le lecteur en faisant référence à la vie
bourgeoise et la situation géopolitique de l’époque.
Il dénonce et condamne
notamment l’injustice et l’horreur de la guerre qui brise la vie de jeunes gens comme
par exemple dans Le Dormeur du val où un jeune soldat est mort après avoir reçu
deux balles : « Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, » v.5, « Tranquille.
Il a
deux trous rouges au coté droit.
» v.14.
Il y a des provocations exemple : Provocation
contre les « bien-pensants » : référence aux employés de bureau à la fin des Réparties
de Nina et dans « A la Musique », provocations diverses scatologiques ou sexuelles
(cf le Bal des pendus, Vénus anadyomène, les Réparties de Nina) envers la
domination de l’église, soutenues parfois par le travail du rythme (par exemple dans
le bal des pendus, balancement des cadavres soutenus par rythme régulier , césures à
l’hémistiche)..
»
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