Le buffet commentaire linéaire Arthur Rimbaud

« commentaire linéaire n 16 ( poésie ) Au 19 eme siècle , Arthur Rimbaud est un célèbre poète romantique, inclassable, créateur d'un style moderne.

Révolté contre l'ordre des choses, c’est en 1870 à seulement 16 ans qu’il décide de fuguer et remettre 22 poèmes de jeunesse à Paul Demeny qui formeront alors 2 cahiers de douai.

Parmi ces poèmes on retrouve le buffet 6 eme poème du deuxième recueil qui est un sonnet constitué de deux quatrains suivis de deux tercets en alexandrins. -Lecture du texte Dans son poème "Le Buffet", Arthur Rimbaud décrit une scène de la vie quotidienne, où un buffet en bois massif est exposé dans une pièce sombre et poussiéreuse.

Au fil du poème, le regard du narrateur sur l'objet change, ce qui entraîne une métamorphose de l'objet elle-même.

A cela nous pouvons donc nous pose la question : En quoi la métamorphose de l’objet dépend elle d’une métamorphose du regard ? Pour répondre à cette problématique nous verrons dans un premier temps , dans les deux premiers quatrains la description d’un objet familier puis dans les deux derniers tercets nous aborderons l’humanisation du buffet car cet objet est devenu intime à l’humain. Je passe ainsi à mon commentaire Ce sonnet s’ouvre sur un présentatif « c’est un large buffet sculpté» avec l’article indéfini «un» qui présentent un buffet mais de manière imprécise.

On peut également relever 2 adjectif qui encadrent le nom commun «buffet» à savoir large met en évidence l’aspect massif du meuble et «scuplté» montre l’aspect ouvragé. Donc on a la fois la fonction de contenant et la fonction décorative qui se mettent en place par le biais de ces deux adjectifs.

«Le chêne sombre» est une métonymie qui a pour but désigner la matière du meuble , donc ici on commence à rentrer dans les détails de sa description.

Le premier vers se développe sur le second ou va commencer l’analogie avec l’humanité.

On a tout d’abord la présence du superlatif absolu «très» et la polyptote entre «vieux» et «vieille» qui insistent sur l’ancienneté.

La comparaison « a prit cet air si bon des vieilles gens » met en évidence un meuble qui s’assimile déjà à une personne âge , l’amorce de l’humanisation se met en place mais n’est pas imposé.

De plus , l’adverbe intensificateur «si» démontre l’amabilité du buffet.

Par la suite le 3 eme met en évidence ici un buffet qui paradoxalement doit contenir c’est à dire doit fermer mais pourtant qui est ouvert donc va inviter au regard «le buffet est ouvert» la description se poursuit par le biais de cette phrase déclarative qui pose un constat.

On peut relever la paranomase entre sombre et ombre qui renforce l’obscurité calme et sereine de ce meuble , un peu comme si une personne âgée attend que le temps passe. Par ailleurs , on perçoit une métaphore de liquide qui inclut une comparaison « et versé dans son ombre comme un flot de vin vieux» , on a également une répétition entre le vers 2 «très vieux» et ici «vin vieux» qui a accentue une nouvelle fois lanciennete.

Le champs lexical de l’odorat est présent avec «verse» , « parfum » , «vin» , «engageant» montre qu’on a un deuxième degré de perception qui se met en place c’est à dire que initialement c’est le visuel qui était sollicité c’est à dire le chêne sombre après celui ci on est dans l’odorat.

La deuxième strophe est composé d’allitération en « V » que l’on retrouve également dans la 1ere strophe et qui va être présente tout le long du sonnet.

Une confusion est suggérée par le biais du mot «fouillis».

De plus , le champ lexical de la totalité va s’élaborer avec le mot «plein» et va avoir pour but de montrer la totalité du contenu du meuble.

Cette phrase «c’est un fouilli de vieille vieillerie» , constitue d’un pleonasme «vieille vieillerie» a pour but de montrer que cette confusion vu précédemment est un pele mêle.

Celui ci va être développé sur les trois prochain vers..... »