LE BONHEUR : philosophie
Publié le 28/02/2025
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CHAPTRE 5 PHILOSOPHIE : LE
BONHEUR
DEFINITIONS DU CHAPITRE :
BONHEUR : Etat de satisfaction global et durable qui découle de la réalisation de
nos désirs.
HEDONISME : Doctrine pour laquelle le but de la vie est le plaisir.
VERTU : Force morale, disposition à bien agir, excellence.
CONTINGENCE : Ce qui peut / aurait pu être autrement.
DESIR : Tension de l’esprit vers des objets que nous estimons source de
satisfaction.
INQUIETUDE : Absence de repos.
JOIE : le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection.
Transition vers un accomplissement, accroissement de vitalité.
BEATITUDE : Actualisation suprême du bonheur, en ce que la jouissance de la
chose (ou de l'état) n'est plus du tout affectée du risque de la (ou le) perdre.
Satisfaction de l’ensemble de nos désirs dans toute leur diversité, à 100% et
avec une satisfaction permanente.
HEBETUDE : État de sidération de la vie psychique.
Fait d'être hébété, abruti,
stupide, en langage psychiatrique.
PLAISIR : Le plaisir est un sentiment agréable qui accompagne une sensation ou
une action, dans la satisfaction d’un besoin ou la représentation d’un désir.
Il
peut être physique, psychique ou intellectuel.
REPERES DU CHAPITRE :
Absolu/relatif
ABSOLU : qui ne dépend de rien, et n’a aucune limite.
RELATIF : dépend d’un contexte / d’une condition.
Nécessaire/Contingent
NECESSAIRE : ce qui ne peut pas être autrement.
CONTINGENT : ce qui peut ou aurait pu être autrement.
Idéal/Réel
IDEAL : qui n’existe qu’à l’état d’idée (ou de perfection absente).
REEL : qui existe dans les choses elle-même.
UN OBJECTIF EXIGEANT :
A) UN BONHEUR LIEE AUX PLAISIRS ET PEINES :
Les hommes poursuivent différentes fins :
La richesse, l’amour, la reconnaissance,… sont en réalité des moyens d’atteindre
le BONHEUR (fin ultime).le bonheur est le « bien suprême ».
Il est lié à la conscience réfléchie et à la conscience de soi.
C’est une objectif
proprement humain.
Epicure : il faut faire un dosage des plaisirs et des peines pour être heureux.
Pour EPICURE, l’aponie (absence de douleur du corps) et l’ataraxie (absence de
souffrance de l’âme) définissent le bonheur.
Alors, être heureux signifie avoir la
santé du corps et la tranquillité de l’âme.
De plus, dans cette même idée, EPICURE défend un certains hédonisme (qui
signifie que le but de la vie est le plaisir).
Selon lui, c’est la nature qui nous porte
à rechercher le plaisir et fuir la douleur.
Cependant, certains plaisirs engendre de la peine (ex : goinfrerie) et certaines
peines peuvent amener un plaisir supérieur (ex : sport).
Alors, c’est parce que le
plus grand plaisir est notre but qu’il faut renoncer à certains plaisirs et s’infliger
certaines peines.
Enfin, pour savoir quel plaisirs et peines s’accorder ou rejeter, il faut examiner
leurs conséquences sur le bien-être du corps et de l’âme, et faire un dosage des
plaisirs et des peines.
On peut aussi éprouver du plaisir tout en étant malheureux (ex : Don Juan)
Les notions de bien et de mal sont relatives.
Le bien et le mal à court terme sont
différents de ceux à long terme.
De plus, il faut éviter les plaisirs intenses car la recherche de plaisirs forts mène
à une vie agitée car les plaisirs sophistiqués sont compliqués à se procurer, ils
provoquent une dépendance envers eux.
Alors que la modération des plaisirs mène à une vie apaisée.
Le bonheur, selon Epicure, est facile à trouver cat il suffit de se contenter de
plaisirs simples et naturels.
Seul un usage modéré des plaisirs permet un bien-être stable et durable.
Alors, le bonheur ne vient pas d’une accumuilation maximale de plaisirs, mais
plutôt d’une limitation des sources de plaisirs.
Diogène le cynique va encore plus loin en disant : « il faut vivre comme un
chien ».
B) LA VERTU, CONDITION DU BONHEUR :
LA VERTU comme condition du bonheur et juste milieu, acquis par habitude.
Pour les Anciens (penseurs de l’antiquité), la condition du bonheur est l’exercice
de la vertu.
La vertu représente la force morale, la disposition à bien agir tandis
que les vertus sont les qualités morales comme le courage,…
Le vertu est l’inverse des vices.
Les vices sont sources d’échec et donc de
malheur alors que la vertu est un juste milieu entre un défaut et un excès.
La
vertu est difficile à pratiquer (penchants naturels), ils nous portent vers l’excès
ou le défaut.
La vertu est une disposition acquise (par l’habitude) à force
d’accomplir des actes vertueux.
La modèle de la vertu se trouve dans les gens
vertueux, des individus remarquables par telle ou telle vertu.
Alors, être heureux est possible, à condition de doser les plaisirs et les peines et
de faire des efforts de vertu.
LE BONHEUR, UN IDEAL INCERTAIN :
A) LA CONTINGENCE :
Selon Kant, le bonheur est lié à la contingence.
Le mot bonheur vient du mot
« heur » qui signifie la chance.
Il entre alors une part de hasard dans la
réalisation du bonheur avec :
-les avantages/inconvénients de départ : lieu de naissance, milieu social,
génétique,…
-les actions d’autrui : violence, rupture,…
-les aléas de la vie : accidents, maladie, crises....
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