le bonheur en philosophie

« PHILO BONHEUR FICHE _ le bonheur : etat de satisfaction total et durable dans lequel je sens que j’ai assouvi tous mes désirs. _ la vertu : mener une existence qui accomplisse pleinement ce pourquoi l’homme est fait ; tendre vers la perfection de notre nature raisonnable. _ Ataraxie : état de sérénité intérieure _ plénitude desirer : un état ou est comblé, on a plus rien a Le souverain bien : chercher le bonheur est un but légitime : ARISTOTE  Le bonheur est naturellement notre fin  Nous faisons tout ce que nous faisons en vue du bonheur qui n’est pas le moyen d’une autre fin mais la fin dont toutes nos activités sont les moyens  Toutes les fins particulières se subordonnent hiérarchiquement a une fin suprême.  Sans cette fin unique, la faculté de désirer s’exercerait à vide et en vain  La fin ultime est le bien suprême / le souverain bien  Même les autres fins (intelligence, vertu…etc) sont choisies en vue du bonheur qui est la fin parfaite.  Cette unanimité est purement verbale, on ne peut pas préciser notre définition du bonheur. La vie heureuse est la vie vertueuse : Eudémonisme  La vie entre la vertu et le bonheur est la vie contemplative ; on n’a pas besoin de fuir le réel, on se suffit de nous-même Le stoïcisme :  Restituer a l’homme la maitrise de son bonheur. Eviter les aléas de la fortune, les caprices d’autrui et notre propre inconstance.  L’homme est capable de prendre en charge sa destinée et acquérir une sérénité intérieure que rien ni personne ne pourra lui ravir.  Pour atteindre cette ataraxie, il faut établir une frontière entre les choses qui dépendent de ma volonté et les choses qui non.  Tout ce que l’opinion commune associe au bonheur (richesses, santé, honneur) ne dépend pas de moi. Inutile d’y placer mon bonheur.  Mon for intérieur dépend de moi (ce que je pense, veux, dis, fais) il faut le maitriser pour faire de son bonheur indépendant des conditions extérieurs.  Le bonheur dont il s’agit ici est la joie.

(Spirituelle) Mais le bonheur ne satisfait que la partie raisonnable de l’homme et laisse de côté sa sensibilité.

La quête du bonheur engage la totalité de notre être.  Aristote considère la vertu comme condition nécessaire mais non suffisante au bonheur  La vertu permet de savoir accueillir l’instant présent et ce qu’il apporte.  « Bon aguere » : part de chance que les dieux attribuent à l’homme.

Il demeure dans le bonheur une part de chance indépendante de notre volonté. (Richesse, santé, pays libre…)  La chance facilite l’existence et contribue au bonheur a condition d’avoir la sagesse qui permet d’apprécier ces biens. L’hédonisme épicurien:  Désirer des choses inaccessibles est douloureux.

Il faut donc trier ses désirs  Le bonheur est une somme de plaisirs  Epicure dit les 3 catégories de désirs :  Désirs naturels nécessaires : non fabriqués par la.... »