Databac

Le bonheur désespérément : André Comte-Sponville (André Comte-Sponville)

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le bonheur désespérément : André Comte-Sponville (André Comte-Sponville) Ce document contient 1269 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de lecture.

« Le bonheur désespérément : André Comte-Sponville (André Comte-Sponville) • Introduction du discours:Le bonheur : l'auteur est partagé entre évidence et banalité.

Il intéresse tout le monde.Salon Pascal : tous les hommes recherchent d'être heureux, même celui qui va se pendre.Depuis l'invention de la "philosophia", le bonheur est l'objet privilégié de philo.Socrate, Platon, Aristote, Epicure, Spinoza, Kant, Diderot, Alain...

les hommes recherchent d'être heureux.

C'est lachose du monde la mieux partagée. Mais en plus, André Comte-Sponville ressent sentiment d'audace : la notion appartient à la tradition philosophique.La plupart des philosophes contemporains l'ont laissée tomber (deuxième moitié du XX°) comme si le bonheur n'étaitplus un problème lié à la philosophie de nous jours.Ses collègues ont été surpris de le voir renouer avec la tradition.

On la disait obsolète, dépassée, on l'accusaitd'avoir quelques siècles de retard...Mais avec le succès remporté, on lui reproche ensuite de surfer sur la mode...

L'auteur soutient alors que ce sontles hommes qui ont changé, pas lui.

Pour lui le passé philo est en avant, il faut le prolonger, le comprendre...

C'estparce qu'il n'a pas eu peur d'être dépassé qu'il a été un peu en avance. Son point de départ: renouer avec notion de bonheur, vie, sagesse.

Envie de philosopher comme ses maitres, mêmesi ils sont morts Les grecs, Descartes, Spinoza, Alain... Envie de renouer avec la tradition dans laquelle philosophia = amour de la sagesse, qui atteint une qualité debonheur.

Si elle ne nous aide pas à être plus heureux ou moins malheureux, à quoi bon la philosophie ? Il adopte la définition d'Epicure:« La philosophie est une activité qui, par des discours et des raisonnements, nous procure la vie heureuse.

»Ce qu'il aime dans cette définition: Activité et non spéculation, contemplation...

Discours ou raisonnements, et pas visions, extases...

La vie heureuse. Seule réserve qu'il y émet: qu'elle tende à nous procurer la vie heureuse.Selon lui, c'est :« une pratique discursive, qui a la vie pour objet, la raison pour moyen et le bonheur pour but.

» Le bonheur se différencie donc des drogues et illusions.

Il évoquera les pilules du bonheur, que souhaiteraientinventer des scientifiques.

Il soutient que nous refuserions à nous en satisfaire.

La même chose que pour illusions onmensonges, divertissement au sens pascalien.

On ne se satisferait pas d'une fuite, une illusion.La sagesse = bonheur dans la vérité.

Définition de st Augustin de la béatitude, elle même étant le bonheur du sage.La sagesse est une vérité heureuse. Le bonheur est donc le but mais pas la norme de la philo : si je dois penser une idée, c'est parce qu'elle est vraie,pas parce qu'elle me rend heureux.

Le philosophe entre vérité et bonheur choisit la vérité, il préfère une vraietristesse à une fausse joie.

Le philosophe aime le bonheur, mais encore plus la vérité. André Comte-Sponville décide de diviser son discours en III parties. • I/ Le bonheur manqué ou les pièges de l'espérance : pourquoi sommes nous si rarement heureux? A-t-on besoin de sagesse? Oui car nous sommes malheureux, insatisfaits...Camus : « les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.

»Soulève l'existence de 3 cas de figure: on peut être immortel et malheureux, mortel et heureux, et enfin, nous, noussommes mortels ET malheureux.On peut être malheureux car soit tout va mal, soit car on manque de sagesse. Cependant, André Comte-Sponville recherche une sagesse quotidienne, pas stoïcienne ni épicurienne.Selon lui, il n'est ni trop tôt ni trop tard pour philosopher. Mais le bonheur semble être manqué.

Pourquoi? A cause du désir, car être heureux semble être avoir tout ce quel'on désire.

Or selon Platon, le désir est manque, et le manque est une souffrance.

Et quoi qu'il arrive, on ne pourrajamais qu'en satisfaire une grosse partie, pas tous.

Si on désire ce que l'on n'a pas, on ne sera jamais heureux, cardès qu'un désir est accompli, il s'abolit.

On n'a plus ce qu'on désire mais ce qu'on désirait.Exemple du petit enfant à Noël qui ne désire plus son cadeau quand il le reçoit, exemple du chômage pendant lequelon recherche désespérément du travail et quand nous sommes employés nous nous en plaignons, et exemple del'aveugle: « la vue ne peut faire le bonheur que d'un aveugle.

». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles