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Le bonheur dans l'épicurisme

Publié le 09/05/2022

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« INTRODUCTION L’épicurisme est un courant de littérature occidentale ayant pour objectif principal l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels nécessaires ».

L’épicurisme est issu de l’école du jardin à Athènes par Epicure en 306 av.

J.C., et est de fait aussi appelé « doctrine d’Epicure » ou « philosophie du jardin »1.

L’Epicurisme propose de s’appuyer sur le plaisir, défini comme souverain bien, et sur le rejet de la souffrance afin de d’atteindre un état de bonheur, une sérénité de l’esprit, caractérisé par l’absence de trouble : l’ataraxie.

Notre travail consistera dans un premier temps à présenter le bonheur selon Epicure.

Ensuite dans un second temps, nous essayerons démontrer les limites d’une telle doctrine.

Et enfin, en troisième partie, nous présenterons l’intérêt de cette doctrine aujourd’hui. I. LA CONCEPTION DU BONHEUR DANS L’EPICURISME Pour Epicure, le bonheur ne réside pas dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs.

Il advient lorsque l’homme atteint la tranquillité de l’âme, c’est-à-dire lorsqu’il ne subit plus ni douleurs ni trouble.

C’est dans cette optique qu’il peut affirmer : « Jouissons pleinement de l’instant, car le présent seul est le temps du bonheur d’exister ».

Dès lors on est en droit de se poser la question de savoir comment accéder à ce bonheur. 1.

Les dieux et la mort ne sont pas à craindre La crainte nous dit il se manifeste sous deux formes principales : la peur de Dieu et la peur de la mort.

Si les dieux existent, explique Epicure, ils sont indifférents aux affaires humaines, on ne saurait donc les craindre.

Quant à la mort, elle « n’est rien pour nous », affirme-t-il.

Mais cela ne signifie pas qu’il faille chasser de notre tête l’idée de la mort.

Bien au contraire ! Ignorer cette réalité ne fait que renforcer l’angoisse au moment où finit par repenser et ce moment arrive toujours.

Il s’agit de comprendre que la mort n’est rien d’autre que la fin des activités vitales : l’âme, quittant le corps, se désagrège, car elle ne peut survivre sans son enveloppe protectrice.

La mort, puisqu’elle est disparition de l’affectivité, ne peut donc pas nous affecter, et il est irrationnel de la redouter : après la mort, il n’y a rien ; on est mort. 2.

La modération des désirs. 1 Renée Koch-Piettre, comment peut-on être Dieu ? La secte d’Epicure, Berlin, 2005. 1. »

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